Dans les grands centres urbains du Burkina Faso, la mendicité a pignon sur rue et les mendiants, présents en grand nombre dans les artères. Si des populations ne trouvent aucun inconvénient à cette pratique, il faut reconnaître que certains mendiants en font trop. Comment comprendre qu’un quémandeur puisse glisser sa main ou sa tête dans un véhicule à l’arrêt pour supplier ses occupants de lui donner sa pitance quotidienne ! On pourrait interpréter ce type d’agissement comme un harcèlement des usagers de la route. Si les citoyens donnent de bonne foi, par soli-darité ou par altruisme, il importe que les personnes nécessiteuses sachent raison garder afin de bénéficier davantage de la compassion des usagers.
Wanlé Gérard COULIBALY