L’institut de la croissance verte mondiale promet aider le Burkina

Le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, a eu un tête-à-tête avec le directeur général de l’Institut de la croissance verte mondiale, Global green growth institute (GGGI) en anglais, Frank Rijsbermann.

Global green growth institute (Institut de la croissance verte mondiale) entend accompagner le secteur agricole burkinabè, en milieu rural, à travers le système de pompage solaire. Le ministre de l’Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, a donné l’information, après l’audience à lui accordée, le 22 octobre 2019 à Séoul, par le Directeur général (DG) de l’Institut de la croissance verte mondiale, Frank Rijsbermann. Il a ajouté que son hôte, au cours de sa dernière visite au pays des Hommes intègres, a émis l’idée de la mise en place d’un fonds de garantie pour inciter les banques à financer le secteur solaire et favoriser des investissements. Ce qui aurait l’avantage, selon M. Ouédraogo, de produire de l’énergie à « un coût raisonnable » pour les populations. Global green growth institute, fondé par l’ancien Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est un organisme intergouvernemental qui soutient ses 33 pays membres dans leurs politiques de croissance verte et de développement des projets d’investissement. Dans ce sens, M. Rijsbermann a fait savoir que son organisation a déjà mobilisé des millions de dollars pour une action-climat et de croissance verte dans des secteurs de l’énergie renouvelable et des cités vertes. Il a confié qu’au cours d’un conseil général prévu cette semaine dans la capitale sud-coréenne, trois pays, dont les noms n’ont pas été dévoilés, vont devenir membres de GGGI.

Anselme KAMBIRE
(à Séoul)

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