Le candidat de l’Organisation des peuples africains (OPA-BF), Me Ambroise Farama était, le samedi 14 novembre 2020, à Pouytenga dans la province du Kourittenga pour son meeting provincial au cours duquel il a promis à ses militants une gouvernance vertueuse.
Face à ses camarades militants de la ville de Pouytenga, Me Ségui Ambroise Farama de l’Organisation des peuples africains (OPA-BF) a promis de mettre fin à l’insécurité, à la corruption et aux inégalités, s’il est élu président. Il entend mettre l’accent sur le secteur minier pour booster le développement économique. Me Segui Ambroise Farama place sa candidature sous le signe de la rupture. “Notre candidature se place sous le signe de la rupture avec l’ancien pouvoir que nous avons connu. Nous avons un programme révolutionnaire anti-impérialiste et un programme panafricain”, a-t-il déclaré. Confiant et convaincu de son programme, Ernest Kaboré, secrétaire général du parti à Pouytenga, pense qu’il faut conduire le candidat à la tête de la magistrature suprême. “Vous devrez le voter pour que la sécurité revienne au Burkina Faso, vous devrez le voter pour que la cohésion sociale soit une réalité au Burkina Faso”, a-t-il ajouté. Le candidat de l’Organisation des peuples africains (OPA-BF) dit avoir la solution pour libérer le peuple burkinabè du terrorisme.
« Nous devrons nous poser la question d’où viennent les armes que nos ennemis utilisent pour nous tuer parce que le Burkina Faso ne fabrique pas d’armes et une arme ne peut être vendue à un individu mais à un Etat. Si cette question est résolue, nous pouvons sortir notre peuple de cette barbarie », a soutenu Me Farama. Sur cette question du terrorisme, il estime qu’elle mérite d’être analysée, afin de trouver une solution idoine. Pour ce faire, il entend miser sur le renseignement où chacun sera un acteur pour lutter contre le phénomène du terrorisme, s’il est élu au soir du 22 novembre. A l’endroit de ses militants, le président du parti les a invités à ne pas céder à l’achat des consciences et à la corruption électorale. Il faut noter qu’une minute de silence a été observée à la mémoire des 14 soldats tombés à Tin-Akoff le jeudi 12 novembre 2020.
Amédée W. SILGA