Ministère de la Communication et de la Culture : Le mérite de 103 agents reconnu

En tout, 103 acteurs de la communication et de la culture ont reçu la reconnaissance de la Nation à travers des médailles.

Le ministre de la Communication, des Relations avec le Parlement, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Dr Ousséni Tamboura, a présidé, le jeudi 23 décembre 2021, à Ouagadougou, la cérémonie de décorations de 103 agents relevant de son département. Les récipiendaires ont été élevés au grade d’Officier ou de chevalier de l’Ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication.

103 personnes relevant du ministère de la Communication, des Relations avec le Parlement, de la Culture, des Arts et du Tourisme ont reçu les honneurs et la reconnaissance de la Nation, le jeudi 23 décembre 2021, à Ouagadougou.

Des médailles dans l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafes cinématographie, radiodiffusion-télévision et presse écrite, musique et danse, littérature écrite et orale, tourisme et hôtellerie…leur ont été décernées en présence des responsables du département en charge de la communication et de la culture, des parents, amis et connaissances. Parmi les récipiendaires, trois ont été élevés au grade d’Officier et 100 au grade de Chevalier de l’Ordre du mérite.

Le chef du département, Dr Ousséni Tamboura et la ministre déléguée en charge de la culture, Dr Claudine Valérie Rouamba/Ouédraogo, ont félicité les « heureux élus » du jour pour le travail abattu et qui leur vaut des lauriers. « C’est avec beaucoup de joie que je tiens à les féliciter pour le travail qu’ils ont abattu et pour la reconnaissance qu’ils ont reçue et continuer à lancer un appel à la persévérance dans le même élan et leur souhaiter une bonne commémoration dans la sobriété », a indiqué le ministre Tamboura.

Il a aussi invité les récipiendaires à avoir une pensée très positive à l’endroit du Burkina qui est engagé sur le front de la lutte contre le terrorisme. Il a rassuré que son département est dans une démarche de reconnaitre les travailleurs les plus méritants et l’année prochaine, d’autres seront encore sous les projecteurs.

« Tout le monde peut avoir une décoration à condition d’en mériter en faisant correctement son travail », a-t-il soutenu. Du côté des récipiendaires, c’est la joie et la satisfaction de voir ses mérites récompensés par la Nation. Parmi les décorés, cinq relèvent des Editions Sidwaya. Présent à la cérémonie, le directeur général, Mahamadi Tiégna les a aussi félicités.

Timothée SOME

timothesom@yahoo.fr


Réactions des récipiendaires des Editions Sidwaya

Jacob D. Da, Directeur des Finances et de la Comptabilité : « une invite à plus d’ardeur au travail »

« Cette décoration est la reconnaissance des performances et des mérites du personnel dont j’ai la charge de coordonner les activités au niveau de la direction des finances et de la comptabilité dans ce contexte de réforme statutaire.

Pour moi, c’est une invite à plus d’ardeur au travail et à redoubler d’efforts pour atteindre plus d’objectifs. Je dis un très grand merci au directeur général des Editions Sidwaya. Certes, nombreux de ses collaborateurs ont atteint des objectifs et des performances et ils méritent aussi qu’on reconnaisse leur ardeur au travail dans leurs activités et fonctions.

Cette année, je fais partie des heureux récipiendaires et je voudrais sans complexe et avec beaucoup de reconnaissance dédier cette médaille à tous mes collaborateurs mais aussi à toutes les directions techniques et administratives qui jouent loyalement leur partition pour que la direction des finances et de la comptabilité puisse mettre aussi en œuvre son programme d’activités. Pour moi, c’est une invite à plus d’ardeur et je remercie la Direction générale d’avoir pensé à récompenser les performances de la direction des finances et de la comptabilité que je représente ».


Oumar Tougma, agent de la DRH : « c’est une marque de confiance »

« C’est un immense honneur qui m’est fait ce matin pour la décoration. C’est une invite à redoubler d’efforts et à continuer dans ce que je fais. C’est également une marque de confiance que les premiers responsables nous ont accordé et cela me va droit au cœur.

La barre est haute maintenant et il faut toujours continuer à mieux travailler et à faire plaisir au personnel. Je dédie cette médaille à mes collègues sans qui nous n’aurions pas atteint nos objectifs. Ils m’ont vraiment soutenu. En deuxième lieu, je la dédie à toute ma famille qui m’a accompagné pendant les moments difficiles ».


Sié Simplice Hien, rédacteur en chef de Sidwaya Sport : « maintenir le cap et si possible faire mieux »

« Je reçois cette distinction avec beaucoup d’humilité. Car sans l’excellent travail de tous les agents de la chaîne de fabrication du journal, cette reconnaissance n’aurait certainement pas eu lieu.

Je dédie donc cette médaille à mes proches collaborateurs de la rédaction de Sidwaya Sport, à mes collègues du quotidien où tout a débuté et aux aînés qui ont guidé mes premiers pas dans le journalisme lorsque nous avons débuté notre carrière dans la Maison commune. Je n’oublie pas ma famille qui m’a toujours soutenu et continue de le faire en dépit parfois de mes absences. Je remercie le Directeur général des Éditions Sidwaya pour sa confiance placée en nous. Cette distinction est une invite à maintenir le cap et si possible à faire mieux.

Notre pays traverse depuis quelques années une crise sécuritaire sans précédent et en ce jour spécial pour nous, nous ne pouvons pas ne pas avoir une pensée à nos FDS qui combattent avec bravoure pour la sécurisation du territoire ».


Adrien Samandoulgou, chauffeur : « je suis très fier »

« On est très fier de cette décoration. On prie Dieu afin qu’il nous aide pour aller de l’avant et que les horizons de Sidwaya s’élargissent partout au Burkina Faso. Avec le temps d’insécurité, nous prions également Dieu pour que tout cela prenne fin et que nous puissions travailler pour que le Burkina Faso puisse aller de l’avant. Vraiment, je suis très fier et remercie le Directeur général des Editions Sidwaya, mes collègues, mes collaborateurs, les directeurs, les chefs et responsables. C’est le travail. Quand tu sais que tu dois travailler, il faut travailler sans relâche et penser aussi aux autres. Sidwaya, c’est notre champ où nous travaillons pour toute la famille ».

Propos recueillis par T. S.

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