Ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes : les responsables en réflexion à Bobo-Dioulasso

Le ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes a tenu sa deuxième session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2019, le vendredi 22 novembre à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre a servi de cadre de réflexion pour une meilleure organisation et une planification des résultats pour des résultats « probants » en 2020.

La tradition a été une fois de plus respectée au ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes. Comme à l’accoutumée ledit ministère a marqué une halte pour faire un bilan avant d’engager de nouvelles actions. En effet, en marge de la 15e édition de la Semaine du numérique qui s’est tenue à Bobo-Dioulasso, du 19 au 23 novembre 2019, le ministère du Développement de l’économie numérique et des Postes a tenu, la deuxième session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année. Instance supérieure de décision ministérielle, selon la première responsable du département, Hadja Fatimata Sanon, cette session constitue un lieu de dialogue constructif pour poser les jalons nécessaires à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de développement de l’économie numérique et des postes.

« Elle s’inscrit dans la règle de bonne gouvernance », foi de Mme Sanon. Ce CASEM répond également à un souci d’amélioration des performances de son département, a-t-elle ajouté. Poursuivant, elle a affirmé que la rencontre a servi de cadre de réflexion pour une meilleure organisation et une planification des résultats pour des résultats « probants » en 2020. En termes de réalisations, Hadja Fatimata Ouattara a cité, entre autres, la construction de deux mini-data center et les nœuds Cloud au Centre de Calcul de l’université Nazi-Boni, le déploiement de 84 km de fibre optique en réseau métropolitain (Bobo-Dioulasso) portant à 89 km le réseau fibre optique de Bobo-Dioulasso contre 5 km en 2016, 605 sites d’administration dans les chefs-lieux de régions dont 403 sites avec équipements actifs dont 137 à Bobo-Dioulasso…

Continuer les efforts

En interurbain, il y a jusqu’à environ 650 km qui relient Ouagadougou en passant par Dédougou-Ouahigouya. Malgré ces efforts, elle a laissé entendre que d’autres mesures seront prises pour améliorer les infrastructures de communication électronique au Burkina Faso. L’objectif du ministère est d’arriver à une économie numérique inclusive, a fait comprendre Hadja Fatimata Sanon. Pour ce faire, le ministère en charge du développement numérique compte construire des infrastructures réparties équitablement sur le territoire. Une répartition, qui, de son point de vue, permettra au maximum de Burkinabè d’avoir accès aux communications électroniques. La poste n’est pas laissée pour compte. En effet, selon la ministre Sanon, son département va continuer à étendre le réseau postal et de créer des services « innovants » pour les consommateurs des services postaux. « Nous sommes dans un secteur pluriel. L’Etat a un rôle à jouer dans la construction d’infrastructures, la création d’environnement propice », a-t-elle soutenu. Pour atteindre ses objectifs, le ministère en charge du développement de l’économie numérique a pour boussole le Plan national du développement économique et social (PNDES) et la stratégie de développement de l’économie numérique qui permet donc de baliser, d’encadrer le développement du secteur.

Boudayinga J-M THIENON
Nafissatou B. LAGUEMPEDO
(Stagiaire)

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