Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Adjima Thiombiano et le ministre de la Santé, Lucien Robert Kargougou ont lancé, le lundi 17 novembre 2025 à Ouagadougou le recrutement de 208 enseignants hospitalo-universitaires, dans le cadre de la mise en œuvre du plan 1000×5 de l’initiative présidentielle pour la santé.
Le Plan 1000×5 de l’initiative présidentielle pour la santé est en marche. Après le lancement de l’examen classant national qui permettra de disposer à terme des spécia-
listes dans la santé, c’est le tour de 441 candidats de passer devant un jury pour intégrer les rangs des enseignants hospitalo-universitaires. Le lancement de ce recrutement qui permettra de retenir 208, a été fait ce lundi 17 novembre 2025 à Ouagadougou, par le ministre chargé de l’Enseignement supérieur, Adjima Thiombiano et celui de la Santé,
Lucien Robert Kargougou.
Le ministre de la Santé s’est réjoui de l’aboutissement de ce processus qui permettra de mettre à la disposition du secteur de la santé des ressources humaines de qua-
lité. Selon lui, ce recrutement dénote de l’importance que le chef de l’Etat accorde au secteur de la santé. « Nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes en train de faire quelque chose d’exceptionnelle. Des pays viendront apprendre de nous », a-t-il dit. Et d’indiquer que le gouvernement suit avec beaucoup d’attention ce processus. « C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendons ce recrutement », a-t-il laissé entendre.
Retenir les meilleurs
Quant à son collègue en charge de l’enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, il a reconnu également que ce recrutement de 208 hospitalo-universitaires est une première et historique au Burkina. « Généralement, c’est une soixantaine de places qui étaient dégagés pour ce recrutement », a-t-il précisé. Toute chose qui engendrait un problème de prise en charge des étudiants dans la phase pratique au niveau des établissements sanitaires. Le recrutement de 208 enseignants, a-t-il relevé, va changer le paysage de l’enseignement supérieur sur le plan de la santé. Il permettra surtout, a-t-il poursuivi, de mieux encadrer les étudiants au niveau des différentes structures sanitaires. Il a invité les membres du jury à faire un travail objectif de sorte à ce que les candidats qui seront retenus soient les meilleurs. « Nous les mettons face à leur responsabilité historique. Cette sélection doit être objective, équitable pour tout enfant burkinabè », a souhaité le ministre.
Adama SEDGO






