Le ministère de la Santé a tenu, le lundi 22 novembre 2021 à Ouagadougou, une rencontre d’adoption et de validation du Plan national de développement sanitaire 2021-2030 et les documents annexes.
Un meilleur état de santé possible pour l’ensemble de la population à travers un système de santé national accessible, performant et résilient, telle est la vision du nouveau Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2021-2030. Pour y parvenir, les acteurs se sont retrouvés, le lundi 22 novembre 2021, en vue d’adopter et valider le nouveau référentiel. Selon le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, cette nouvelle écriture va en droite ligne avec la volonté du département de la santé d’élaborer ce plan selon le concept : « un plan, un budget, un rapport ». Pour lui, l’élaboration de ce nouveau plan a été participative et s’est inspirée des leçons de la mise en œuvre du PNDS passé. Ainsi, sept priorités ont été identifiées aux dires du ministre.
« A partir de ces sept problèmes prioritaires, nous avons pu mettre cinq axes stratégiques qui vont permettre de décliner 33 interventions. Et, ces interventions prioritaires vont permettre de poser 199 actions prioritaires en faveur de la santé des populations », a indiqué le ministre Ouédraogo. Parmi ces sept axes prioritaires, on retrouve entre autres, selon Charlemagne Ouédraogo, le leadership dans la gouvernance de santé, les questions en rapport avec les ressources humaines. Il y a également, le niveau d’offre de santé et de nutrition et le financement du secteur santé. Et, sur la dernière priorité, il a laissé entendre qu’environ 9 000 milliards F CFA sont à mobiliser pour l’atteinte de l’objectif visé d’ici à 2030. « Pour les cinq premières années, environ 4500 milliards F CFA sont à rechercher pour financer ce PNDS », a-t-il précisé.
Ajoutant que ce PNDS est un plan riche qui va leur permettre d’améliorer leurs indicateurs de santé qui seront constatés sur le terrain avec une population qui se porte bien. Tout en félicitant le département de la santé pour la bonne conduite du PNDS 2011-2020, la cheffe de file des Partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur de la santé, Alimata Diarra-Nama a affirmé que ce document va servir de base dans l’orientation des actions. « Nous souhaitons que cette mise en œuvre soit harmonieuse, que tous les problèmes que l’on rencontre soient amoindris afin que les résultats attendus de ce plan puissent être atteints », a-t-elle lancé. Mme Diarra-Nama a aussi indiqué que l’accent sera mis sur le mécanisme de suivi pour faire en sorte que tous les partenaires soient alignés à ce plan.
Donald Wendpouiré NIKIEMA
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