
Le Programme de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) a organisé la deuxième session du comité d’approbation des sous-projets (CAP) à financer par le Programme, jeudi 20 novembre 2025, à Ouagadougou.
Les activités de la composante 3 du Programme de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) font l’objet d’appels à proposition et sont mises en œuvre par des coopératives, des Petites et moyennes entreprises (PME), etc. C’est pour examiner, entre autres, les appels à propositions lancés que le Comité d’approbation des sous projets (CAP) s’est réuni en sa deuxième session, jeudi 20 novembre 2025, à Ouagadougou.
Le représentant du secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Laurent Woba, a précisé que le département a lancé en 2024 et 2025, trois appels à sous-projets. Ce, a-t-il expliqué, afin de sélectionner et financer des Plans de développement d’entreprise (PDE), des Moyennes unités d’entreprise (MUE) et des sous-projets Bio compost.
« Pour permettre d’identifier et de financer d’une manière transparente les meilleurs sous projets, il a été mis en place par arrêté n°2024-974/MEEA/SG le comité d’approbation des sous projets financés par le PGPC/REDD+ », a indiqué Laurent Woba. Au cours de la session, les participants devraient apprécier le déroulement global du processus de sélection des sous-projets, les montants alloués, les types de projets retenus (les types de produit forestier non ligneux, mailons concernés, etc.), la répartition géographique des financements.
Ils devraient aussi apprécier la prise en compte des groupes vulnérables dans les sous-projets sélectionnés et formuler des orientations stratégiques pour les prochains appels à sous-projets. « Après notre première session qui s’est tenue, le 4 décembre 2024 et qui a permis d’approuver 495 sous-projets avec une subvention globale de 2 437 337 319 FCFA, pour la deuxième session, il est attendu de vous, membres du CAP, l’examen du processus de sélection et d’approbation de 498 sous-projets dont 442 PDE, 33 MUE et 23 Bio compost », a déclaré Laurent Woba. Il a détaillé que les 442 sous-projets PDE ont un besoin de subvention du PGPC/REDD+, de 870 560 400 FCFA, les 33 sou-projets MUE, de
983 749 003 FCFA et les 23 sous-projets Bio compost, de 197 496 638 FCFA.
498 sous-projets subventionnés à plus de 2 milliards FCFA
« En résumé, les 498 sous-projets qui sont soumis à l’approbation du CAP ont un besoin de subvention global attendu du PGPC/REDD+ de 2 051 806 041 FCFA », a relevé le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, par ailleurs chargé d’études. Quant au chef de programme de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Jacques Somda, il a soutenu que ce sont les promoteurs des sous-projets qui vont mettre en œuvre leurs initiatives.
Il a confié que le rôle de l’UICN est de rendre disponibles les ressources au profit des promoteurs sélectionnés. « Notre mission aussi c’est de s’assurer que les porteurs de sous-projets ont les capacités nécessaires pour exécuter les montants prévus, selon leurs plans de travail. Il y aura également des renforcements de capacités en matière de gestion financière et des thématiques en lien avec la santé des forêts », a laissé entendre le chef de programme de l’UICN. Pour les bénéficiaires de financements de 2024, la majorité, aux dires de M. Somda, a déjà reçu plus de 90% du taux de leurs financements pour exécuter les activités qu’ils ont planifiées.
« Ils ont bénéficié aussi des formations à la gestion financière pour pouvoir gérer leurs entreprises. L’UICN en collaboration avec le ministère en charge de l’environnement a effectué une sortie au cours de laquelle une unité de transformation qui force l’admiration, parmi tant d’autres, a été visitée », a rappelé Jacques Somda. Le ministère en charge de l’environnement met en œuvre le PGPC/REDD+ dans 96 communes réparties dans huit régions. Le projet est composé de 4 composantes avec la composante 3 qui a pour objectif de renforcer, d’améliorer et de faciliter le développement des chaînes de valeurs des Produits forestiers non ligneux (PFNL).
Boukary BONKOUNGOU




