
La Commission de l’informatique et des libertés a sensibilisé, le jeudi 27 mars 2025, à Kaya, les Forces de défense et de sécurité sur la protection des données à caractère personnel.
L’Etat burkinabè a institué le 30 mars comme Journée nationale de protection des données à caractère personnel (JNPDCP). Pour commémorer cette date, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a initié une panoplie d’activités pour sensibiliser différentes couches socio-professionnelles sur la protection des données à caractère personnel dans la cité des cuirs et peaux. Ainsi, après les agents de l’hôtellerie de Kaya, le 24 mars dernier, c’était autour des Forces de défense et de sécurité (FDS) du Centre-Nord d’être sensibilisées, le jeudi 27 mars 2025, sur la nécessité de protection des données à caractère personnel.
Cette séance de sensibilisation a touché environ 500 forces combattantes constituées de militaires, gendarmes et policiers, selon le commandant de la première région militaire, le lieutenant-colonel, Hamado Bambara. Une initiative saluée par la hiérarchie mili- taire de la

première région militaire, en ce sens que le bon usage des réseaux
sociaux est impératif dans ce contexte particulier de reconquête du territoire national. « Cette sensibilisation nous permettra d’instaurer la culture de la protection des données à caractère personnel non seulement pour les forces combattantes, mais aussi pour les populations civiles », a poursuivi M. Bambara.
Pour la présidente de la CIL, Halguièta Nassa, ces rencontres de sensibilisation rentrent dans le cadre de la commémoration de la IIIe édition de la JNPDCP. « Les FDS sont des acteurs clés dans cette dynamique de reconquête du territoire national. Mais, ils ont aussi besoin de soutien et d’accompagnement. Donc, être avec elles, c’est un signe de réconfort », a souligné Mme Nassa. A l’entendre, ces échanges ont permis à la CIL de leur passer le message de prendre soin de leurs données à caractère personnel parce qu’ils sont dans un environnement où toute information qui viendra de ce milieu ou de ses acteurs peut porter des préjudices non seulement à leur propre image mais également à l’image de la Nation. « Ils sont nos ambassadeurs et il faut qu’ils soient plus professionnels dans le cadre de leurs missions». a-t-elle conclu.
Emil Abdoul Razak SEGDA