Recherche sur le riz hybride : Le génie humain et la science au service de l’humanité

Le Centre national chinois de recherches et de développement sur le riz hybride est basé dans la ville de Changsha, chef-lieu de la province du Hunan.

À la faveur de la 3e édition de L’Exposition économique et commerciale sino-africaine, nous nous y sommes rendus pour découvrir cet institut mondialement connu.

C’est par la rizière d’expérimentation du centre que le chercheur, Professeur Yang Yaosong, a débuté l’histoire du centre.

Les recherches sur le riz ont débuté, selon lui, dans les années 1960 sous le leadership du Professeur Yuan Longping.

Aux dires du Pr Yang, c’est avec un engagement sans égal que les recherches sur le riz hybride ont été menées.

« Pr Yuan Longping venait chaque jour dans cette rizière pour voir différentes étapes du développement du riz. Il y passait beaucoup de temps pour observer les plants. Ce furent de moments d’abnégation pour lui et son équipe. C’est à force de sacrifices que le riz hybride a pu être développé », raconte notre guide.

Le génie humain, une volonté tenace, combiné à la science et à la technologie ont permis d’augmenter la productivité du riz en Chine et d’assurer la sécurité alimentaire.

Devant un imposant laboratoire, il nous informe que des chercheurs des pays en développement séjournent régulièrement dans le centre pour non seulement apprendre sur le riz hybride mais aussi pour apporter leurs contributions dans la recherche.

« Le centre est connu partout dans le monde. J’ai effectué des missions en Asie et en Afrique pour vulgariser la culture du riz hybride. Lutter contre la famine à travers le développement du riz hybride a été une priorité du Centre », confie-t-il.

Pr Yang affirme qu’il s’est rendu en Afrique dans des pays comme l’Ouganda, le Mozambique et Madagascar pour partager son savoir-faire sur la culture du riz hybride.

« Je suis allé à Madagascar beaucoup de fois. La productivité du riz a considérablement augmenté dans la grande île grâce à l’adoption du riz hybride. Cela a véritablement contribué à lutter contre la famine dans ce pays », souligne le chercheur.

Notre visite au Centre s’achève par la salle d’exposition, une sorte de musée, qui raconte l’histoire du développement du centre.

Une statue du Pr Yuan Longping assis dans une rizière accueille le visiteur.

Les différentes évolutions de la recherche au fil des ans sont détaillées à travers des graphiques. Les photos des personnalités du monde entier et des chercheurs aux côtés du père du riz hybride, Pr Yuan Longping, témoignent de l’admiration que ses travaux ont suscitée aux quatre coins de la planète.

De nos jours, le centre national chinois de recherches et de développement sur le riz hybride est un endroit très visité à Changsha.On rencontre des groupes de visiteurs qui se succèdent dans ses différents compartiments.

On ressort de cet institut émerveillé par le sens de l’engagement de ceux qui ont consacré leur vie au service de la cause humaine.

Correspondance particulière

de Karim BADOLO

Source : CGTN Français

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

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