Sécurité dans la ville de Ouagadougou: Un récalcitrant « neutralisé » devant le camp Sangoulé Lamizana

Un individu non encore identifié, a trouvé la mort dans la soirée du samedi 24 novembre 2018 à l’entrée principale du camp Sangoulé Lamizana après avoir violé les consignes sécuritaires.

C’est autour de 19 heures, le samedi 24 novembre 2018, que des coups de feu à l’arme lourde ont été entendus dans l’enceinte du camp situé dans le quartier Gounghin de la capitale, semant la panique dans la périphérie. Contactée, une source sécuritaire informe qu’il s’agit d’un refus d’obtempérer manifesté par un usager à l’entrée dudit camp. « Il a voulu franchir, contre toute attente, la barrière », a expliqué la source. Ainsi, sur les injonctions accentuées de la garde qui sommait l’individu à se plier aux règles de sécurité, l’infortuné n’aurait pas voulu entendre raison. Pire, notre source précise qu’il aurait retiré de sa poche un pistolet automatique, donnant l’occasion à la garde de riposter et d’atteindre mortellement l’individu. Après constat, il s’est avéré que le pistolet n’était qu’un jouet en plastique et la victime présente les caractéristiques d’un malade. Transporté de toute urgence à l’hôpital Yalgado-Ouédraogo, il a succombé à ses blessures quelques temps après. En cette période d’insécurité généralisée, les dispositions sécuritaires devant les garnisons militaires sont inviolables et doivent être scrupuleusement respectées par les populations. Et cela, les citoyens doivent le savoir, car les éléments en faction sont lourdement armés et les consignes et instructions sont claires : riposter à toute menace.

Sidgomdé

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