Semaine des énergies, énergies renouvelables d’Afrique: le trio « agriculture-énergie-eau » au cœur des débats

« Le nexus agriculture-énergie-eau constitue désormais un enjeu stratégique majeur », a souligné le Premier ministre, Rimtalba Jean -Emmanuel Ouédraogo.

Du 07 au 09 novembre 2025, à Ouagadougou, il s’est tenu la VIe édition de la Semaine des énergies, énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) sur le thème « nexus agriculture-énergie-eau : défis et opportunités »

Promouvoir la coopération entre les pays de l’AES à travers la mise en œuvre de projets et de programmes énergétiques et agricoles trans-frontaliers et renforcer la recherche, l’innovation et la valorisation des technologies locales, ce sont, entre autres, les recommandations issues de la VIe édition de la Semaine des énergies, énergies renouvelables d’Afrique (SEERA). Elle s’est tenue, du 7 au 9 novembre 2025, à Ouagadougou avec comme pays invité d’honneur le Niger. Placée sur le thème : « nexus agriculture-énergie-eau : défis et opportunités », ce thème a rappelé, selon le Premier ministre, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, la nécessité d’articuler de manière cohérente les politiques publiques dans ces trois secteurs interdépendants.

« Parce que pour atteindre la souveraineté énergétique, il faut produire et distribuer une énergie accessible et durable, pour la souveraineté alimentaire, il faut nourrir nos peuples avec nos propres ressources et pour la souveraineté hydrique, il faut maîtriser et préserver l’or bleu dans un environnement de plus en plus aride », a-t-il indiqué. Pour lui, ces trois dimensions sont indissociables. « Et nous pouvons plus nous permettre de les traiter séparément car ce nexus exige de nous , des modèles nouveaux et une vision partagée », a-t-il insisté.

Le « trio gagnants » pour l’atteinte de notre souverainété

Dans un contexte marqué par le changement climatique, la pression démographique, a fait comprendre le chef du gouvernement, les Etats doivent intégrer les besoins agricoles, énergétiques et hydriques, une condition incontournable pour garantir le développement. Il a estimé que la coopération entre les pays, le partage des ressources, la mutualisation des savoirs et l’exploitation intelligente des potentialités demeurent les leviers les plus sûrs pour transformer ces défis en opportunités de progrès et d’innovation.

Ainsi, à travers un panel de haut niveau sur le thème, six sessions thématiques, quatre sessions techniques et un prix concours du meilleur projet, environ 1200 participants ont partagé leurs expériences, présenté des solutions innovantes et proposé des recommandations concrètes. « Notre ambition est claire : assurer une transition énergétique inclusive et durable tout en consolidant la sécurité alimentaire et l’accès équitable à l’eau pour tous », a souligné le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba. Et de poursuivre que
pour plus d’impacts et une meilleure organisation de la SEERA, des réflexions avec l’ensemble des acteurs sur le bilan des éditions passées seront faites. La SEERA a pris fin par une visite des participants à la centrale électrique de la SONABEL à Komsilga.

Fleur BIRBA

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