Le troisième album de l’artiste musicien, Abraham Wez, intitulé « Ma prière pour le Burkina », a été dédicacé, le vendredi 27 septembre 2019 à Ouagadougou.
Professeur de musique multi-instrumentiste, le chanteur Abraham Abassagué alias Abraham Wez est à nouveau sur le devant de la scène musicale burkinabè. Après « Aba loari » (2012) et « Terre d’exil », il vient de mettre à la disposition des mélomanes une œuvre discographique. Baptisé « Ma prière pour le Burkina », l’album a été dédicacé le vendredi 27 septembre 2019 à Ouagadougou.
La présentation de l’opus a été faite par le journaliste culturel Marius Diéssongo. « Ma prière pour le Burkina » est composé, a-t-il indiqué, de 10 titres chantés en kasséna, français et anglais, dans un mélange de styles (Djongo, Reggae, Blues, et Urban). « A travers les différents titres de l’œuvre, Abraham Wez parle de la présence d’un Dieu unique, un Dieu d’amour et de réussite, vivant et agissant dans la vie de tout homme croyant ou pas, sans distinction de race ou de religion », a-t-il déclaré.
Espoir, Amour et Reconnaissance sont, a précisé M.Diéssongo, les principaux thèmes abordés dans l’album. Outre le titre éponyme de l’album, les Burkinabè, a-t-il ajouté, pourront savourer d’autres morceaux de belle facture, tels «T’inquiètes pas », « C’est toujours possible », « Tu es la reine immaculée », « Allume une flamme dans ma vie », etc. Des titres ont été joués en présence du public, et commentés par leur auteur.
«Dans »Dieu bénit notre union », et »Sans pareil », je parle des moments de doutes et de difficultés existentielles auxquels sont confrontés la plupart des hommes et femmes. Pour moi, Dieu est le seul soutien capable de nous relever en toute circonstance. Quant à »Ani Soor » (J’ai entendu du bruit), il revient sur le baptême du Saint Esprit, le jour de la Pentecôte, des premiers apôtres de notre Seigneur Jésus Christ », a expliqué Abraham Wez, avant de répondre aux préoccupations des journalistes.
Abraham Wez fait-il désormais de la musique religieuse ? Depuis le début de votre carrière, vous donnez très peu de concerts. Comment expliquez-vous cela ? Des tournées de promotion sont-elles prévues avec « Ma prière pour le Burkina » ? « Je ne fais pas exclusivement de la musique chrétienne. Les autres titres de l’album évoquent des thématiques qui n’ont aucun caractère religieux », s’est-il défendu.
En ce qui concerne la question suivante, le chanteur a argué son choix de la musique live pour justifier la « rareté » de ses sorties. « Le live coûte très cher. C’est pour cette raison principale, à mon avis, que les organisateurs de spectacles rechignent à me faire appel », a-t-il justifié. Répondant à la dernière préoccupation, il a annoncé une série de concerts à Pô et à Tiébélé en décembre prochain, au CENASA, en Côte d’Ivoire et au Ghana, au cours du premier trimestre de 2020. Le CD de « Ma prière pour le Burkina » coûte 5 000 FCFA. – W.
Aubin NANA