SOS pour le CHR de Dédougou

SOS pour le CHR de Dédougou
En promenant ses radars, Kantigui a eu vent des difficiles conditions de travail des agents de santé du Centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou. Le manque d’eau dans le bloc opératoire et à la maternité, les coupures de courant constituent le vécu quotidien du personnel soignant de l’hôpital de référence de la plus grande région du Burkina. « Par manque d’eau depuis des lustres, nous sommes obligés d’utiliser des bouilloires pendant les interventions », a regretté une source de Kantigui. Son amertume est partagée par un autre agent de la maternité, qui estime que les fonds investis pour refaire la façade des bâtiments, l’année dernière, auraient servi à résoudre certains problèmes « plus sérieux ». En effet, en fin 2020, les responsables du CHR ont entrepris quelques travaux au sein de l’établissement pour lui donner un nouveau souffle, notamment la reprise de la peinture de la plupart des bâtiments. Pour faciliter le travail des agents qui luttent au quotidien pour sauver des vies, Kantigui invite les autorités sanitaires à améliorer les conditions de travail au CHR de Dédougou.

Des enseignants-volontaires en colère
Il est revenu à Kantigui que les enseignants-volontaires de l’école primaire publique d’Arbinda ‘’A’’, dans la région du Sahel, vont observer un sit-in, du mercredi 28 au vendredi 30 avril 2021. Cherchant à en savoir davantage, Kantigui a été informé que les intéressés réclament une clause de contrat et une prise en charge financière. Selon des témoignages, les enseignants affirment n’avoir rien reçu comme rémunération depuis leur déploiement sur le terrain au mois d’octobre 2020. Dans leur préavis de sit-in adressé, le lundi 26 avril 2021, au Chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) d’Arbinda, que Kantigui a intercepté, on peut lire, entre autres : « Monsieur l’inspecteur, la situation dans laquelle nous exerçons notre métier nous oblige à vous écrire pour vous faire part que nous, volontaires, avons décidé d’observer un sit-in de 72 heures à partir du mercredi 28 avril 2021, suivi de l’abandon pur et simple des classes si toutefois des décisions idoines ne sont pas prises».
Aux dernières nouvelles, le président de l’Association des parents d’élèves a supplié vainement les volontaires à surseoir à leur mot d’ordre. Kantigui espère que le ministère en charge de l’éducation nationale va trouver une solution adéquate à cette situation, pour ne pas briser l’espoir des élèves et celui de leurs parents.

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