Leaders de la poule, les Etalons veulent garder la même position à l’issue de ces éliminatoires

Le Burkina Faso, déjà qualifié en octobre dernier, termine les éliminatoires de la CAN 2025 avec ses deux derniers matchs le 14 novembre face au Sénégal (19h GMT) puis le 17 contre le Malawi (13h GMT). L’objectif du sélectionneur Brama Traoré et ses poulains est clair : terminer premier du groupe L.

Les Etalons veulent terminer en beauté, malgré une cascade de blessures au sein de l’écurie, leur campagne des éliminatoires de la CAN 2025 qu’ils ont si bien négociée jusque-là avec trois victoires et un match nul. Même si cette performance les a qualifiés le mois dernier pour la 14e Coupe d’Afrique de leur histoire, les deux dernières rencontres de ces éliminatoires n’en sont pas moins importantes.

D’abord, parce que le leadership du groupe L se décidera lors de ces 5e et 6e journées entre les Etalons du Burkina et les Lions du Sénégal (également qualifiés), qui ont actuellement le même nombre de points (10). D’ailleurs, ils croiseront les crampons ce 14 novembre 2024 au stade du 26 mars de Bamako, au Mali, pour une rencontre de prestige de ce groupe. Le vainqueur de cette explication sera quasiment assuré de terminer leader de la poule.

Le moins que l’on puisse dire est que ce choc promet malgré tout, au vu du scénario du match aller le 6 septembre dernier au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Ce jour-là, les Sénégalais qui avaient pris l’avantage tôt dans la partie (15e) pensaient empocher les trois points de la victoire mais se sont vus rattraper lors des ultimes secondes du match (90e +4). Ce match nul obtenu par les Etalons sur le gong a sans aucun doute fragilisé le sélectionneur des Lions d’antan, Aliou Cissé, limogé quelques semaines plus tard.

Sadio Mané et ses coéquipiers ont certainement toujours en travers de la gorge les deux points perdus à domicile. C’est dire que les poulains de Brama Traoré doivent livrer lors de cette manche retour, un match appliqué pour engranger un résultat positif qui les maintiendrait toujours à la tête du groupe.

Des forfaits en cascade

Il faudra garder la même concentration et le même sérieux trois jours après à Lilongwe face au Malawi, bon dernier du groupe avec zéro point, qu’ils avaient défaits (3-1) le 10 septembre dernier à Bamako. En sus, ces deux rencontres, surtout celle du 14 novembre, sont importantes pour les Etalons car elles permettront au staff technique de travailler sur les insuffisances de l’équipe. En effet, après des débuts compliqués à la tête de l’équipe nationale et des balbutiements en éliminatoires de la Coupe du monde 2026 (face à l’Egypte et la Sierra Leone), le sélectionneur Brama Traoré retrouve peu à peu des couleurs à la faveur de ces éliminatoires de la CAN 2025.

Son équipe fait voir de plus en plus de cohérence dans le jeu et elle a commencé à marquer des buts (10 réalisations au total lors de leur quatre dernières sorties). Le chantier du milieu de terrain, le casse-tête des sélectionneurs ces dernières années, a commencé, dans l’ensemble, à donner satisfaction. Cependant, le gros problème que doit urgemment résoudre le staff technique des Etalons avant ces deux matchs reste les forfaits dans l’écurie, et pas des moindres, pour cause de blessures. La ligne d’attaque de l’équipe ne sera pas de la partie avec les indisponibilités du capitaine Bertrand Traoré, de même que le portier Hervé Koffi, Dango Ouattara, Mohamed Konaté et du jeune Abdoul Kader Ouattara.

Gustavo Sangaré, absent lors du précédent regroupement et rappelé cette fois-ci, a aussi déclaré forfait. Ils ont été remplacés par les ailiers d’Annecy, en France, Josué Tiendrébéogo et de l’Etoile filante de Ouagadougou Hamed Blakis Ouattara, les milieux de terrain de l’AS Douanes, Clément Pitroipa et Ridouanou Maiga, ainsi que l’attaquant d’Estrela au Portugal, Régis N’Do. Ces absences sont sans conteste un coup dur pour les Etalons qui perdent leurs meilleurs atouts offensifs capables de faire mal à n’importe quel adversaire sur le continent. Quoi qu’il en soit, l’objectif des Etalons ne doit pas changer et il faudra qu’ils se battent pour l’atteindre, c’est-à-dire finir en tête de la poule.

Sié Simplice HIEN
depuis Bamako

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