Loi santé de la reproduction/planification familiale : en quête d’effectivité

En Afrique de l’Ouest et du Centre,  l’adoption, l’application et la vulgarisation des lois santé de la reproduction/Planification familiale ne sont pas  très satisfaisantes. Tous les pays membres de l’union africaine ont par exemple signé le protocole de Maputo mais dans l’application beaucoup de chose reste à faire.

Pour le conseiller régional de l’UNFPA au bureau régional  de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr Chilanga Asmani,  les droits sexuels et reproductifs sont essentiels, non seulement  pour la survie des personnes, le développement économique, mais aussi pour le bien-être de tout le monde.

Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du centre, dit-il,  travaille avec les Etats membres pour vraiment soutenir l’adoption et la mise en œuvre de différents engagements régionaux,  mondiaux en matière de santé sexuelle et reproductive et dans le but d’atteindre  les objectifs du développement durable d’ici 2030.

Au niveau de la région africaine, on a le protocole de Maputo qui engage tous les pays membres de l’Union africaine à assurer l’accès à la santé sexuelle et reproductive. En plus,  l’Afrique de l’Ouest et du Centre se sont engagés à avoir  des adolescents et des jeunes éduqués, épanouis et en bonne santé.

La plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et du centre ont adhéré les différents engagements régionaux ou mondiaux. Pour le protocole de Maputo, il y a 44 pays qui ont souscrit dont  tous les pays d’Afrique de l’Ouest et du centre. Le problème reste l’application et la vulgarisation des lois. Par exemple, la gratuité des produits PF, l’assurance maladie ne sont pas effectives dans tous les pays de la région.

B. S.

 

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