C’est ce matin que la Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel (CN-CES), l’organe national en charge de la coordination et du suivi des activités relatives à la Confédération des Etats du Sahel (AES), va échanger avec les forces vives de la région du Kadiogo. En effet, depuis un certain temps le président de la CN-CES multiplie les sorties-terrain pour « ensemencer » les idéaux de la Confédération et favoriser une plus grande compréhension du vent nouveau qui souffle sur le Sahel ouest-africain.
Ainsi, les messages de cette instance clé dans l’architecture de l’AES et dont la vocation première est de « sauver le sahel », voir restituer à l’Afrique et au peuple noir sa souveraineté, ne seront rien d’autre que de galvaniser les populations, les tenir informer de la marche radieuse de l’AES, mais aussi les rassurer de la prise en compte des intérêts du peuple africain et le peuple noir dans l’élaboration des politiques publiques de l’espace AES. Le président de la Commission nationale de la Confédération des Etats du Sahel (CN-CES), Bassolama Bazié, a pris son bâton de pèlerin pour se lancer dans une vaste campagne de sensibilisation des populations à la base, à travers des conférences publiques à l’endroit des forces vives de chaque région du Burkina Faso.
Il s’agit d’une véritable croisade organisée et soigneusement planifiée et qui vise avant tout à apporter des réponses au questionnement des citoyens des villes et campagnes d’une part et leur permettre de mieux cerner les enjeux de la Confédération, ses missions et attributions, d’autre part. Autant dire que ces tournées d’information étaient nécessaires dans la mesure où les communications qui sont faites lors des conférences favorisent le rapprochement de la Commission avec les populations, ces échanges permettent aux masses populaires de mieux comprendre certaines décisions prises par les trois leaders chefs d’Etat de l’AES dans le cadre de la construction de la Confédération.
Mieux, ces actions de communication et d’information vont permettre de faire comprendre aux populations de l’espace commun les objectifs poursuivis par les dirigeants de l’AES, mais également, susciter un engagement et une adhésion forte des ressortissants du Sahel aux idéaux de la confédération et aux réformes en cours pour asseoir une vraie indépendance des peuples. Et cela cadre bien avec la mission assignée à la Commission nationale d’autant plus que dans les textes fondateurs, les Etats membres de l’Alliance des Etats du Sahel, il a été convenu d’un commun accord de mettre en place, dans chaque pays, cette instance qui sera en grande partie chargée de la mise en œuvre des décisions, de la proposition d’actions de renforcement, de la communication et de l’élaboration d’un programme d’activités.
Ce qui veut dire qu’au niveau du Burkina Faso, la Commission de l’AES a déjà pris le taureau par les cornes en allant au contact des populations de toutes les localités pour échanger avec elles sur certains enjeux de l’heure. C’est en cela que le président de la Commission nationale, Bassolama Bazié, déclarait : « cette Commission nationale a pour missions de mener des études prospectives et de formuler des propositions sur l’évolution vers la Confédération. Nous sommes sur un front de combat pour conquérir notre souveraineté politique, économique, sécuritaire et culturelle. Les Burkinabè doivent comprendre qu’on ne pourra l’avoir que dans l’unité, l’engagement, la détermination, la discipline et le patriotisme ». Et la forte participation des acteurs régionaux du pays témoigne de l’intérêt accordé aux échanges. Reste à formuler des recommandations pertinentes et constructives prenant en compte l’ensemble des secteurs notamment la sécurité de la région AES, le développement endogène, économique, social, culturel et politique dans cet espace commun.
Wanlé Gérard COULIBALY





















