Le directeur pays de l’Agence belge de coopération internationale pour le Mali et le Burkina Faso, Danny Denolf, présent à Tenkodogo, le 1er août 2025, dans le cadre d’une visite des réalisations de sa structure dans la région du Nakambé, a démenti l’information selon laquelle son pays va cesser tout financement au profit des pays du Sahel.
« En aucun cas, la Belgique ne se retire du Sahel ». C’est ainsi que le directeur pays de l’Agence belge de coopération internationale (ENABEL), Danny Denolf, a démenti le supposé retrait de son pays du Burkina Faso en particulier et du Sahel en général. Cette assurance a été donnée par le responsable belge, en marge d’une visite sur les réalisations de sa structure, dans la région du Nakambé, le 1er août 2025, à Tenkodogo.
La réaction de Danny Denold intervient suite à l’écrit du magazine Jeune Afrique, dans un article récent, relayé sur les réseaux sociaux, soutenant que le Royaume de Belgique s’apprêtait à cesser tout financement dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel.
Le directeur pays d’ENABEL a dit regretter qu’un tel article ait été publié sans avoir contacté au préalable les autorités belges. Dans ce sens, il fait savoir que le ministère des Affaires étrangères du Royaume de Belgique a apporté un démenti sur cette allégation. Bien au contraire, M. Denolf a indiqué que Bruxelles reste engagée aux côtés du Sahel sur de long terme. « Nous sommes en train de réfléchir sur comment on va accompagner les autorités les années à venir. La Belgique reste engagée aussi bien au Burkina Faso que dans l’AES en général », a-t-il rassuré.
L’Agence belge de coopération internationale est l’organisme gouvernemental belge chargé de mettre en œuvre des programmes de coopération au développement. Au Burkina, elle intervient dans la région du Nakambé, Oubri, Kuilsé, Bankui dans des domaines tels que la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, la lutte contre les violences basées sur le genre, les technologies de l’information et de la communication.
Anselme KAMBIRE