L’association des familles des victimes du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie (AFAVIC), a commémoré, le lundi 24 juillet 2023, à Ouagadougou, le 9e anniversaire de la mort des 116 passagers du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie survenu le 24 juillet 2014.
Neuf ans après le crash du vol AH 5017 d’Air Algérie ayant fait 116 morts, les souvenirs demeurent encore dans les esprits des parents et proches des victimes. En effet, le lundi 24 juillet 2023, à Ouagadougou, l’Association des familles des victimes du crash du vol AH 5017 (AFAVIC) a rendu un hommage à leurs proches disparus.
Selon de président de l’AFAVIC, Me Halidou Ouédraogo, l’objectif visé, est de continuer à maintenir le souvenir chez les uns et les autres. « Le monde entier se souviendra toujours que, le 24 juillet 2014, un aéronef en mauvais état affrété par la compagnie Air Algérie a causé la disparition de 116 personnes de façon inacceptable », a-t-il déclaré.
Pour Me Ouédraogo, à ce 9e anniversaire, les responsabilités ne sont toujours pas situées. « Les causes sont méconnues, Est-ce une panne technique, une négligence ? Enfants, parents, amis se posent encore des questions », a-t-il déploré. De plus, a-t-il poursuivi, certains corps n’ont pas été retrouvés.
« Les familles réclament justice. La fuite de responsabilité et les outrages qui ont émaillé la marche macabre des ayants droit sont désormais des blessures et des cicatrices indélébiles qui nous sont marquées comme au fer rouge et désorientées tout un chacun que nous sommes », s’est exprimé le président de l’AFAVIC. Selon Halidou Ouédraogo, ladite célébration est « mal vue » par certaines autorités algériennes et qui ont interpellé l’association.
En effet, « pour elles, cette histoire est close. Et ce n’est pas normal que nous continuions à nous agiter et de solliciter des personnes à chaque occasion pour soi-disant nous souvenir », a-t-il affirmé. A son avis, il est de leur devoir de rappeler aux responsables cet incident. Le président de l’AFAVIC, a signifié à l’endroit des représentants des pays dont les ressortissants figurent parmi les disparus du crash que leurs filles et fils ont leurs noms gravés sur une épitaphe dressée au cœur de la ville de Ouagadougou.
Zenabou YAMMA (Stagiaire)