Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu en audience, le lundi 11 novembre 2019, une délégation de la société minière SEMAFO. Avec le chef du gouvernement, les responsables de l’entreprise ont échangé sur la prise en charge des blessés et des familles des victimes de l’attaque du convoi des travailleurs de la mine de Boungou, dans la région de l’Est.
Après l’attaque sur l’axe Ougarou-Boungou d’un convoi des travailleurs, fournisseurs et sous-contractants de la société minière SEMAFO, les premières autorités de la mine rassure le gouvernement de leur volonté à rester aux côtés du Burkina Faso. C’était au cours d’une audience que le Premier ministre, Christophe Dabiré, a accordée à une délégation de la société minière. Selon le Président directeur général (PDG) de SEMAFO INC, Benoît Desormeaux, la rencontre avec le chef du gouvernement avait pour objectif de présenter les condoléances de son entreprise au peuple burkinabè et en particulier aux familles des victimes. « Il s’est agi non seulement pour nous de nous assurer que les blessés et les familles des victimes sont bien accompagnés mais aussi que l’ensemble du personnel est en sécurité. Nous avons fait part au Premier ministre de notre soutien dans ces moments difficiles », a ajouté Benoît Desormeaux. Par ailleurs, il a confié que les activités étant suspendues, la délégation a échangé avec l’hôte sur les modalités de reprise des activités. Nous avons encore, a-t-il soutenu, un engagement avec le Burkina Faso, et nous souhaitons reprendre les opérations.
« Nous devons évaluer l’environnement dans lequel nous nous trouvons afin de pouvoir le faire dans la sécurité. Mais à l’heure actuelle, nous ne pouvons pas commencer à réfléchir aux solutions. Car, nos employés et leurs familles sont, pour l’instant, notre priorité», a souligné le PDG de SEMAFO INC. Sur le bilan humain, il a indiqué que le convoi comptait 240 personnes composées d’employés, de sous-contractants et de fournisseurs. A ce jour, a-t-il précisé, nous enregistrons 39 décès, une soixantaine de blessés et une personne qui manque à l’appel. A l’entendre, l’évacuation du personnel resté sur le site a débuté depuis quelques jours et se poursuit.
Joseph HARO