Bobo-Dioulasso : Une marche dispersée par les forces de l’ordre

Après avoir été dispersés à la place Tiéfo Amoro, quelques manifestants ont perturbé l’activité commerciale aux alentours du grand marché de Bobo-Dioulasso

Une manifestation a été dispersée par les forces de l’ordre, à la Place Tiéfo Amoro, le mardi 21 juin 2022 à Bobo-Dioulasso. Cette marche n’aurait pas reçu l’autorisation de l’autorité communale.

A notre arrivée, ce mardi 21 juin 2022 à 10 h 30 mn, la place Tiéfo Amoro de Bobo-Dioulasso, était presque vide. Seuls 4 pickups de gendarmes occupaient les lieux. En face, de l’autre côté du goudron, quelques personnes sont réunies sous l’ombre d’un arbre, certains debout d’autres assis sur des motos. Plus tôt, il y avait sur l’espace Tiéfo Amoro un attroupement de manifestants qui a été dispersé par les forces de l’ordre.

Au marché central de Bobo-Dioulasso, les différentes entrées sont rabattues, même si les alentours grouillent toujours de monde. Les boutiques externes du marché sont fermées. Aucune présence de la police municipale qui, d’habitude garde de l’extérieur les entrées du marché. Un pickup de pandores qui faisait le tour du marché dans le sens interdit.

Quelques manifestants, des motocyclistes constitués pour la plupart de jeunes, un drapeau russe brandi, sous les klaxons des motos, faisaient le tour du marché. Ils se dispersent à l’arrivée des gendarmes avant de se réunir après leur départ. Au constat, il n’y a eu aucun acte de violence ou de vandalisme, jusqu’à ce que nous quittions les lieux autour de 11h. Joint au téléphone, un des responsables de la structure de gestion du marché, précise que c’est par précaution que les boutiques périphériques ainsi que les entrées ont été fermées.

En rappel, une demande d’autorisation de marche de « l’Association alternative de veille citoyenne des acteurs économiques pour le développement du Burkina Faso » pour ce jour a été rejetée par l’autorité communale. Cette marche visait à « interpeller les populations de la ville et les décideurs, sur la nécessité de la prise en compte des solutions pour la résolution des crises sécuritaires et économiques dans notre pays ». Contactés au téléphone, les responsables de l’association n’ont pas voulu se prononcer sur le sujet.

La Rédaction de l’Ouest

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