Coopération Burkina/Arabie Saoudite : Le royaume s’intéresse au secteur des transports

L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Burkina Faso, Fahad Aldosari (milieu) : « Nous allons renforcer la coopération dans le secteur des transports ».

Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent T. Dabilgou, s’est entretenu avec l’ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite au Burkina Faso, Fahad Aldosari, le mardi 12 octobre 2021, à Ouagadougou.

Le royaume d’Arabie saoudite souhaite élargir sa coopération bilatérale avec le Burkina Faso dans plusieurs domaines. Dans cette perspective, l’ambassadeur du royaume saoudien au Burkina Faso, Fahad Aldosari, a échangé avec le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent T. Dabilgou, en fin de matinée du mardi 12 octobre 2021, à Ouagadougou. « J’ai eu l’honneur de rencontrer le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Nous avons discuté de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le royaume d’Arabie saoudite. Nous avons abordé les questions relatives au secteur des transports qui est très important pour le Burkina », a déclaré le diplomate saoudien à sa sortie d’audience. A propos des transports aérien, routier et ferroviaire, M. Aldosari a indiqué qu’il peut y avoir des possibilités de coopération entre les deux pays. Le ministre en charge des transports, Vincent T. Dabilgou, s’est réjoui de la visite de courtoisie de son hôte saoudien. « J’ai préparé une équipe plurielle pour le rencontrer.

L’Arabie saoudite contribue dans plusieurs domaines au Burkina, notamment dans les questions sécuritaire, sanitaire et éducative. Ce sont des points fondamentaux, mais nous avons besoin de construire une coopération autour des parties structurantes de l’économie. Le secteur des transports en fait partie », a-t-il déclaré. La mobilité urbaine, la position géographique de l’aéroport international de Ouagadougou et le transport ferroviaire ont occupé une place de choix dans les échanges.

« Sur la mobilité urbaine, nous avons parlé de la nécessité de mieux nous organiser pour transporter les élèves et étudiants qui sont de plus en plus nombreux dans nos grandes villes. Nous avons fait part à son Excellence du déficit que la SOTRACO (Société des transports en commun de Ouagadougou) en bus et il a compris la situation », a confié le ministre Dabilgou. Il a précisé que tout cela pourra se concrétiser en accords avec le ministère des Affaires étrangères lorsque la commission mixte de coopération sera organisée.

Dans le domaine aérien, Vincent T. Dabilgou a laissé entendre que le Burkina veut construire une politique de l’aviation civile gagnante d’autant plus que sa position géographique est « très intéressante ». « Nous avons donc besoin d’accord aérien pour continuer à faire en sorte que notre aéroport soit fréquenté par des avions saoudiens », a-t-il expliqué. Dans le volet ferroviaire, le ministre a soutenu que l’ambassadeur saoudien a prêté une oreille attentive lorsqu’il a évoqué le projet de construction du chemin de fer entre le Ghana et le Burkina. M. Dabilgou a émis le souhait de voir avec son homologue des transports saoudien les modalités d’une coopération directe pour développer le secteur.

Karim BADOLO

Laisser un commentaire