Education non formelle : un nouveau système en vue

Les participants ont eu droit à une meilleure présentation de l’approche.

Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a organisé un atelier, le mercredi 19 octobre 2022, à Ouagadougou, sur l’appropriation du Centre d’éducation non formelle à visée scolaire (CENF-VS).

Dans le cadre de l’appropriation du Centre d’éducation non formelle à visée scolaire (CENF-VS), le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a tenu un atelier, le mercredi 19 octobre 2022, à Ouagadougou. Ainsi, l’événement a regroupé les coordonnateurs du Forum africain des femmes éducatrices (FAWE), le Réseau ouest- africain de recherche (ROCARE) et la Fondation Karanta.

En plus de ceux-ci, il y a également les cadres des services techniques, les chefs de circonscription d’éducation de base, les cadres des services techniques d’alphabétisation et de l’éducation non formelle et d’autres partenaires. Pour l’occasion, ils vont bénéficier, entre autres, de la philosophie de CENF-VS, la présentation des curricula, l’outil de planification, l’outil de gestion et l’outil d’exécutif. Pour le directeur général de l’Education non formelle, point focal Karanta, Kirassai Zio, cet atelier fait suite à une étude menée par le consortium FAWE, ROCARE et la Fondation Karanta.

Il a ajouté que l’étude a débouché sur un nouveau modèle de classes passerelles pour améliorer l’apprentissage des enfants et des jeunes non scolarisés de 8 à 15 ans. En outre, M. Zio a souhaité que l’expérimentation qui va être menée dans les centres d’éducation non formelle de Saaba au Kadiogo et de Pissy dans le Bazèga soit suivie et orientée par les acteurs au niveau déconcentré. Par ailleurs, il a confié que ce nouveau modèle consiste à amener les nouveaux apprenants au bout de neuf mois à intégrer le système formel, soit au cours élémentaire 2e année ou au cours moyen 1re année.

La secrétaire générale de FAWE Burkina, Zenabou Ouédraogo, a salué la tenue de cet atelier parce que l’objet s’inscrit dans le cadre des activités de sa structure. Pour elle, ce projet va permettre la relance de l’éducation non formelle. Car de son avis, le système d’éducation formelle ne peut pas prendre en compte tous les cas. Quant à l’inspecteur du premier degré, Dr Adama Dio, cette initiative est la bienvenue. « Elle a commencé par les centres d’éducation de base. Nous avons pu réduire le temps de 6 à 4 ans pour pouvoir faire le certificat d’études primaires. Avec ce nouveau modèle, il est possible de 4 à 3 ans », a-t-il expliqué.

Evariste YODA

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