Lutte contre le mariage d’enfants : L’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, sollicite les patrons des médias

La présidente du GALOP, Sika Kaboré : « Nous demandons l’accompagnement des médias à travers des publications pour l’éradication du mariage d’enfants ».

Le Groupe d’action de lobbying et plaidoyer (GALOP) a organisé, le jeudi 17 septembre 2020 à Ouagadougou, une rencontre de plaidoyer avec les patrons des médias burkinabè pour susciter leur engagement dans la lutte contre le mariage des enfants.

Le Groupe d’action de lobbying et plaidoyer (GALOP) est convaincu que l’adhésion et l’engagement des patrons des médias favorise l’accélération de l’élimination des mariages d’enfants au Burkina Faso. C’est pourquoi, il a initié une rencontre de plaidoyer avec une cinquantaine de responsables des médias, le jeudi 17 septembre 2020 à Ouagadougou.

Selon la présidente du GALOP, Sika Kaboré, cette rencontre vise spécifiquement à susciter et renforcer la participation des médias à la lutte contre le mariage des enfants. Il s’agit, a-t-elle ajouté, de favoriser un espace de sensibilisation dans les organes de presse à la problématique du mariage d’enfants. « Nous voulons solliciter l’accompagnement des médias à travers la publication des productions journalistiques sur les questions relatives au mariage d’enfants », a signifié l’épouse du chef d’Etat.

Cette rencontre, a-t-elle situé, fait suite à une session de renforcement des compétences des journalistes et communicateurs sur la problématique, organisée du 6 au 8 août 2020 par le GALOP en partenariat avec l’ONG Voix de Femmes avec l’appui du Fonds des Nations unies pour la population (l’UNFPA). A l’issue de cette session, a-t-il expliqué, un réseau de journalistes communicateurs pour la promotion de l’abandon du mariage d’enfants a été mis en place afin de contribuer par l’information et l’éducation des populations à l’accélération de l’élimination de cette pratique.

Dans le souci de faciliter les missions assignées au réseau, a souligné la présidente du GALOP, il est indispensable d’obtenir un soutien des patrons des médias avec qui travaillent ces journalistes et communicateurs. « Nous voulons très rapidement atteindre la tolérance zéro en matière de violences basées sur le genre particulièrement l’excision et le mariage d’enfants », a mentionné Mme Kaboré. Sur le plan économique, le mariage d’enfants, a-t-elle déploré, prive le pays d’une part importante de son capital humain. C’est pour cela, a-t-elle souligné, l’amélioration du dividende démographique et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) dépendent fortement des avancées réalisées dans l’éradication du mariage d’enfants.

Kowoma Marc DOH

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