Lutte contre le terrorisme : Le président du Faso à l’écoute des personnels des armées

Le Chef suprême des armées, Roch Marc Christian Kaboré, a relevé les préoccupations des hommes de rang.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a échangé, les 9 et 10 juillet 2021 à Ouagadougou, avec les différentes composantes des Forces armées nationales. Du commandement aux militaires de rang en passant par les officiers et les sous-officiers, le chef suprême des armées et ministre en charge de la défense nationale a évoqué la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso.

Les récentes évolutions de la crise sécuritaire au Burkina Faso, avec notamment le massacre de Solhan et la mort des 11 policiers et deux militaires sur l’axe Barsalogo-Foubé ont entraîné des réajustements dans la lutte contre le terrorisme. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, chef
suprême des armées est de nouveau le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants.

Les vendredi 9 et samedi 10 juillet 2021, il a rencontré les différentes
composantes des forces armées nationales. Ces concertations ont débuté le 9 juillet avec le commandement et les officiers, suivies, le 10 juillet, des sous-officiers et des hommes de rang. Même si rien n’a filtré de ces rencontres du chef suprême des
armées avec la Grande muette, l’on présume qu’en ayant enfilé le costume de ministre en charge de la défense nationale, Roch Marc Christian Kaboré, se devait de mieux jauger les problématiques qui se posent aux Forces de défense et de sécurité (FDS).

En rappel, les efforts engagés par l’Etat en matière de sécurité et de défense devraient permettre d’apporter les meilleures réponses dans la lutte contre le terrorisme. Ainsi, la loi

Avec les sous-officiers, le chef de l’Etat a discuté de la lutte contre
le terrorisme.

de programmation militaire quinquennale 2018-2022 avec son plan stratégique de réforme des Forces armées nationales, l’adoption de la politique
nationale de sécurité et le renforcement opérationnel en termes d’équipements, de
formation et de recrutement, sont des gages d’une meilleure efficacité des Forces de défense et de sécurité.

Toutefois, une plus grande implication des populations dans la lutte contre le terrorisme, à laquelle le chef de l’Etat a
toujours appelé, demeure, sans doute, un apport important vers la victoire. « La sécurité n’est pas que le monopole des dirigeants politiques, ni des militaires, ni des experts ou des spécialistes. Elle est le bien commun des citoyens et exige l’implication effective de nos vaillantes populations », peut-on lire dans le programme
politique du président du Faso.

Jean-Marie TOE
Source : DIRCOM/PF

 

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