SICOD : Le “Youth connect Burkina” présenté aux journalistes

Pour le ministre en charge de la jeunesse, Smaïla Ouédraogo (2e à partir de la gauche), trois composantes sur six de la plateforme seront expérimentées au Burkina Faso.

En marge du Salon international de la coopération pour le développement (SICOD), le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelles, Smaïla Ouédraogo, a, au cours d’un dîner de presse, présenté la plateforme “Youth connect Burkina”, le jeudi 6 décembre 2018 à Ouagadougou.

“Youth connect” est une mise en commun des initiatives de la promotion de la jeunesse. C’est une initiative rwandaise, adoptée par les chefs d’Etat de l’Union africaine et l’ensemble des partenaires techniques et financiers, avec à leur tête, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

La plateforme a été présentée au cours d’un dîner de presse, par le ministre de la Jeunesse de la Formation et de l’Insertion professionnelles, Smaïla Ouédraogo, le jeudi 6 décembre 2018 à Ouagadougou, dans le cadre de la 1re édition du Salon international de la coopération pour le développement (SICOD). Une activité organisée par le réseau Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD).

En présence de la représentante du système des Nations unies, Metsi Makhetha et de l’ambassadeur de France, Xavier Lapeyre De Cabanes, le ministre Smaïla Ouédraogo a montré en sept diapositives que “Youth connect Burkina” vise à améliorer l’employabilité et la participation citoyenne des jeunes au développement.

De facon spécifique, il s’agit, a-t-il dit, au bout de trois mois de renforcer le patriotisme, le volontariat, la conscience et la participation citoyenne de 460 000 jeunes à l’œuvre de construction citoyenne ; développer la culture entrepreneuriale d’au moins 33 120 jeunes ; renforcer le leadership, le dialogue et le «vivre-ensemble» d’au moins 3 900 jeunes.

Trois composantes

Pour le chef du département de la formation et de l’insertion professionnelles, dans l’optique d’implémenter cette expérience au Burkina Faso, “Youth connect Burkina” a été développé et contextualisé autour de trois composantes. Il s’agit d’abord d’une plateforme d’échanges interactifs qui conjugue les nouveaux médias et les médias classiques.

« A côté des émissions radiophoniques et télévisées, il sera créé un web intégré qui favorisera l’interconnexion des jeunes par le biais des fora d’échanges sur les réseaux sociaux, des publications de vidéos éducatives et inspirantes sur la chaîne YouTube », a-t-il déclaré.

Ensuite, une plateforme d’actions visant à accompagner les initiatives entrepreneuriales des jeunes. « Elle consiste à mettre les jeunes promoteurs d’idées novatrices en compétition pour l’élaboration et la défense de leur plan d’affaires », a expliqué Smaïla Ouédraogo.

Enfin, la troisième composante consiste à souligner le communicateur, à créer des cadres de rencontre et de regroupement dédiés à la jeunesse pour favoriser le brassage entre les jeunes des différentes localités et communautés. « Elle permettra de mobiliser ces jeunes autour des actions de développement de leurs localités, de renforcer leur capital humain, de promouvoir la cohésion sociale, du vivre- ensemble et de la paix », a-t-il conclu.

Le ministre Ouédraogo a exhorté les hommes de médias à accompagner la mise en œuvre de ce concept pour une insertion véritable de la jeunesse burkinabè. Pour Metsi Makhetha, c’est une initiative qui a eu un grand succès au Rwanda. Elle a à son tour, invité les jeunes à s’approprier cette plateforme.

Paténéma Oumar OUEDRAOGO

1 COMMENTAIRE

  1. J’apprécie beaucoup cette initiative au Burkina qui est sans doute une action salutaire pour nous les jeunes.Je suis développeur de plan de projets et d’affaires et je suis à l’université de Koudougou.
    J’aimerais apporter aussi ma pierre au développement et à l’essor de ce projet au Burkina Faso.Et profiter demander l’actualité du déroulement du projet à ce jour

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