Vaccin contre la COVID-19 : 20 315 personnes déjà vaccinées

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo : « Nous avons 20 315 vaccinés, c’est en-deçà de nos attentes mais c’est encourageant ».

Le ministère de la Santé a organisé, le mardi 15 juin 2021, à Ouagadougou, une rencontre d’informations avec les journalistes sur l’introduction de la vaccination contre la COVID-19 au Burkina Faso.

Deux semaines après le lancement de la vaccination contre la COVID-19 au Burkina Faso, 20 315 personnes, dont 9 158 agents de santé, ont reçu la première dose du vaccin Astra Zeneca. C’est l’information donnée par le ministère de la Santé au cours d’une rencontre d’informations avec des journalistes sur la vaccination contre la COVID-19 tenue, le mardi 15 juin 2021, à Ouagadougou. Selon le Directeur général de la santé publique (DGSP), Emmanuel Séini, l’objectif de cette rencontre est d’informer les acteurs des médias sur la situation de la vaccination contre la COVID-19 en cours et solliciter leur contribution pour une diffusion de l’information « juste » auprès des populations.

Pour lui, la vaccination est l’une des « armes connues et reconnues » pour lutter contre les épidémies contre lesquelles des vaccins existent. « Malgré les tendances épidémiologiques favorables à l’heure actuelle, vacciner reste l’un des outils pour compléter l’arsenal de riposte contre la COVID-19», a-t-il indiqué. Aux dires du DGSP, les vaccins protègent contre les formes sévères et réduisent la mortalité des personnes vulnérables. « Les vaccins aident le corps à produire des anticorps et réduisent la propagation du virus entre les personnes. Ils réduisent également la circulation mondiale des variants », a-t-il précisé. Par rapport aux effets secondaires du vaccin, Dr Séini a rassuré qu’aucune Manifestation post-vaccinale indésirable (MAPI) grave n’a été notifiée depuis l’administration des premières doses. Il a laissé entendre qu’en cas d’effets secondaires gênants ou persistants, les vaccinés doivent se faire consulter dans les formations sanitaires.

Pour le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, l’absence de vaccination favorise l’émergence d’autres variants de la COVID-19. A l’en croire, le Burkina Faso se prépare à accueillir d’autres doses de vaccins au mois d’août. Ces vaccins en plus d’Astra Zeneca, a-t-il confié, seront des vaccins chinois et américains. « Si nous refusons, où si nous sommes lents à aller vers la vaccination, si les frontières s’ouvrent et que nous recevons une vague de personnes porteuses de la maladie, la situation va s’aggraver », a-t-il souligné. Aux dires du ministre Ouédraogo, le département qu’il dirige entend anticiper afin de prévenir. « Nous souhaitons vivement qu’au-delà de l’aspect communication, nous puissions considérer la situation comme grave et aller résolument vers la vaccination pour compléter l’arsenal de lutte contre la COVID-19 », a-t-il laissé entendre. Il a rassuré que le vaccin est gratuit sur toute l’étendue du territoire national. La campagne de vaccination se poursuit dans les centres de santé. Le coût global du plan national de déploiement du vaccin est de 53 milliards F CFA, dont 17 milliards sont supportés par le mécanisme COVAX.

Emmanuel BICABA
Timothée SOME

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