Cité interdite à Pékin: un patrimoine culturel, symbole de l’histoire de la Chine ancienne

La conception de la Cité interdite est profondément ancrée dans la culture chinoise ancienne.

Une trentaine de journalistes africains ont visité la Cité interdite appelée également le musée du palais à Beijing (Pékin) en République populaire de Chine, le mercredi 24 avril 2024.

Dans le cadre de l’édition 2024 du programme du centre international chinois de la presse et de la communication, une trentaine de journalistes africains ont visité la Cité interdite à Pékin en République populaire de Chine, le mercredi 24 avril 2024. La Cité interdite, connue aujourd’hui sous le nom de musée du palais, témoigne de la richesse de l’histoire et du patrimoine culturel de la Chine.

Construite sous la dynastie Ming, au début du XVe siècle, elle a servi de palais impérial pendant plus de 500 ans, accueillant 24 empereurs des dynasties Ming et Qing. Sa construction a été une entreprise monumentale qui a duré 14 ans (1406-1420). Le complexe du palais couvre une superficie totale de 720 000 m2, dont 150 000 m2 ont été utilisés pour construire l’infrastructure composée de 980 bâtiments avec plus de 70 salles.

La conception architecturale de la Cité interdite est un chef-d’œuvre de l’architecture traditionnelle chinoise, avec son plan symétrique et ses couleurs vives. Le complexe est divisé en deux sections principales, à savoir la cour extérieure composée de trois grands halls et d’espaces cérémoniels, et la cour intérieure, réservée exclusivement à l’empereur et à sa famille.

Le musée du palais abrite une vaste collection de plus de 1,8 million objets culturels, dont des peintures, des calligraphies, des céramiques, des jades et des trésors impériaux, dont seul un petit nombre est exposé à tout moment. L’un des trésors les plus célèbres est la collection de robes et d’accessoires impériaux. Ces vêtements brodés de façon complexe et ornés de symboles de pouvoir et d’autorité donnent un aperçu de l’opulence et de la grandeur de la cour impériale.

Le musée abrite également une impressionnante collection de livres anciens, de manuscrits rares et de documents historiques qui fournissent des informations précieuses sur le passé de la Chine. Les sculptures complexes, les couleurs vives et les motifs symboliques que l’on trouve dans toute la Cité interdite témoignent de l’importance du symbolisme dans la culture chinoise ancienne.

Dragons, phénix et autres créatures mythiques ornent les murs et les toits du palais, représentant ainsi le pouvoir, la prospérité et la bonne fortune. Cependant, ces objets ne sont pas seulement décoratifs, ils ont aussi une fonction pratique. L’attention méticuleuse portée aux détails dans chaque aspect de l’architecture et de la décoration témoigne de la vénération des Chinois pour l’harmonie et l’équilibre.

Inscrite au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), la Cité interdite, à en croire les guides, est une occasion unique pour les visiteurs (40 000 par jour en moyenne) de découvrir la diversité culturelle de la Chine ancienne et l’importance historique de ce site remarquable. C’est pourquoi, le gouvernement chinois a consenti des efforts pour préserver et partager le patrimoine culturel de la Cité interdite avec les visiteurs du monde entier.

Pour ce faire, de vastes projets de restauration ont été entrepris pour assurer la longévité du complexe. Le musée du palais s’est également engagé dans des collaborations internationales en organisant des expositions et des échanges culturels avec des musées de nombreux pays.

Souaibou NOMBRE
Depuis Pékin (Chine)

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