Yves Arsène Kouakou, promoteur d’œuvres littéraires venu de la Côte d’Ivoire et Fabrice Guy Zigané, doctorant à l’université Joseph-Ki-Zerbo ont animé un panel autour de la promotion du livre, ce jeudi 27 novembre 2025, à l’occasion du colloque international.
Les communications du colloque de l’édition 2025 de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) se poursuivent à la Bibliothèque nationale du Burkina. Jeudi 27 novembre 2025, c’était au tour de Fabrice Guy Zigané, doctorant à l’université Joseph-Ki-Zerbo et Yves Arsène Kouakou, promoteur d’œuvres littéraires venu de la Côte d’Ivoire d’entretenir les festivaliers autour d’un panel. La première communication « Livre comme outil de souveraineté culturelle : enjeux éditoriaux et politiques dans les pays de l’AES », a été développée par Fabrice Guy Zigané.
Pour lui, le livre est un levier stratégique de souveraineté culturelle. Cependant, les politiques éditorialistes actuelles dans l’espace AES sont insuffisantes pour garantir cette souveraineté. Pour M. Zigané, cela se traduit par le faible financement du livre, la dépendance extérieure et la professionnalisation limitée du secteur. Considérant le livre comme un vecteur de mémoire collective et de construction identitaires transmettant des récits nationaux, Fabrice Guy Zingané a formulé deux recommandations.
Il a proposé aux acteurs de mutualiser les ressources au sein de l’AES et faire la promotion des langues nationales. Yves Arsène Kouakou s’est penché sur la contribution des promoteurs littéraires au rayonnement de la littérature africaine. Il a affirmé la nécessité de soutenir les initiatives locales de production des œuvres.
« Cela va contribuer à enrichir le patrimoine du livre, car le livre africain est sous représenté dans le monde littéraire. Il convient également de faire la promotion des livres en langues nationales », a-t-il poursuivi.
Adama SEDGO





