Don de sang : le FPDCT en quête d’au moins 1000 poches

Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a lancé le mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou une opération de collecte de 1000 poches de sang.

Après des colloques régionaux, des ateliers d’immersion, des caravanes de presse sur ses réalisations, la plantation de 10 000 plants en trois mois, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a décidé de clore les activités commémoratives de sa décennie d’existence par une « Opération 1000 poches de sang ». Le top de départ de la campagne a été donné, le mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou, par le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama. Pour lui, cette action de sa structure avec la participation de la Caisse d’assurance maladie universelle, de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), du Fonds spécial routier du Burkina Faso (FSR-B), du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) et d’étudiants se justifie par le besoin pressant en produits sanguins ces temps-ci à cause de la dengue et du paludisme qui sévissent. «  Le fonds veut ainsi contribuer à soulager le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) qui a des difficultés à honorer les demandes. Aussi, toutes nos agences régionales organiseront des séances de collecte de sang. L’opération sera menée également à Manga pendant les journées des communes et lors des festivités du 11-Décembre à Tenkodogo.

Nous espérons avoir au moins 1000 poches de sang », a-t-il informé. Dans la même veine, l’attachée de santé au CNTS, Mariétou Derra, a salué l’initiative. A son avis, cette opération constitue une bouffée d’oxygène. Pour elle, les réfrigérateurs du CNTS sont vides à cause des mouvements d’humeur dans le secteur de la santé et de la forte demande. A Ouagadougou, il faut, a-t-elle illustré, en moyenne 200 poches de sang par jour alors que les donneurs qui viennent spontanément n’excèdent pas 50.
«  Nous remercions donc le FPDCT qui a pensé à sauver des malades. Nous invitons toutes les structures et associations ainsi que tout citoyen, à faire preuve de solidarité en suivant son exemple », a-t-elle invité. Car, a souligné Mme Derra, le sang n’est ni fabriqué, ni commercialisé, mais est indispensable à la vie.

Eliane SOME
elianesome4@gmail.com

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