Ecole normale supérieure: les défis des sociétés africaines au cœur des 3e Journées scientifiques

Des personnalités venues de divers horizons, des enseignants et étudiants prennent part aux journées scientifiques.

L’Ecole normale supérieure (ENS) organise du 7 au 9 octobre 2025 à Koudougou, la IIIe édition de ses journées scientifiques. Cette année, les réflexions portent sur le thème : « Sciences, innovations et résilience : quelles solutions face aux défis climatique, sécuritaire, éducatif et alimentaire ? ».

Dans sa volonté de contribuer à la recherche des solutions aux défis auxquels la société est confrontée, l’Ecole normale supérieure (ENS) organise tous les deux ans, des journées scientifiques. La IIIe édition de ces journées scientifiques s’est ouverte, le mardi 7 octobre 2025, à Koudougou sur le thème :
« Sciences, innovations et résilience : quelles solutions face aux défis climatique, sécuritaire, éducatif et alimentaire ? ».

Selon le directeur général de l’ENS, Pr Ousseni So, à travers cette thématique, l’Ecole entend créer un espace scientifique pluridisciplinaires de réflexion, de partage et de valorisation des résultats de recherche et d’innovations en vue de proposer des solutions durables aux défis climatique, sécuritaire, éducatif et alimentaire auxquels sont confrontées les sociétés africaines, particulièrement au Burkina Faso.

« Les journées scientifiques de l’ENS donnent un espace aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche pour partager, discuter les résultats de leurs travaux et conduire une réflexion profonde sur les questions de développement », a-t-il
précisé.

A l’écouter, plus de 250 communications serontfaites sur les thèmes suivants : « biodiversité, santé publique et changement climatique »,
« réformes éducatives et résilience communautaire », « savoirs endogènes et défis sécuritaires », « énergie et énergie renouvelable », « sciences, informatique et mathématiques ».

Le DG So a saisi l’occasion pour remercier les membres du comité d’organisation et du comité scientifique ainsi que toute la communauté de l’ENS qui a travaillé « assidument et efficacement » dans l’organisation de ces journées scientifiques.
Il a exprimé sa gratitude au gouverneur de Nando et au Délégué général (DG) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
Le patron de la cérémonie, le gouverneur de la région de Nando, s’est fait représenter par le Secrétaire général de la région (SGR), Lucien Guenguere.

« Des réponses adaptées »

Dans son mot, il a félicité le Directeur général de l’ENS et ses collaborateurs pour la tenue régulière de cette activité scientifique « majeure ». Ce cadre de réflexion et de partage, a-t-il fait savoir, arrive à point nommé, dans un contexte national et international marqué par des mutations profondes et de multiples défis qui interpellent tous les secteurs. « En croisant les approches scientifiques, les savoirs endogènes, les innovations locales et les parte-nariats, nous pouvons construire des réponses adaptées à nos réalités »,
a ajouté M. Guenguere.

Pour le parrain de l’évènement, le DG du CNRST, Dr Emmanuel Nanema, l’ENS, en initiant cette plateforme d’échanges, démontre une fois de plus son engagement dans la promotion d’une recherche scientifique pertinente, ancrée dans les réalités nationales et continentales.

« Je suis convaincu que les réflexions menées durant ces trois jours permettront de faire émerger des pistes concrètes pour renforcer la résilience de nos système éducatifs, sociaux et économiques, grâce à une meilleure synergie entre les savoirs scientifiques, les innovations technologiques et les pratiques locales », s’est réjoui M. Nanema. Il a ajouté que les sociétés africaines sont confrontées à des défis multiformes qui interpellent à la fois les chercheurs, les décideurs politiques et les acteurs du terrain, si bien qu’il est impérieux de mobiliser l’intelligence collective, la science et l’innovation pour construire des réponses durables.

Ces journées rassemblent des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des ingénieurs des secteurs publics et privés, des innovateurs et inventeurs, des organismes et associations, des étudiants, le secteur privé, les industries et les collectivités. Selon le président du comité d’organisation, Dr Mathias Kyelem, en plus du Burkina Faso, six autres pays, à savoir le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Gabon, Madagascar et l’Italie prennent part à ces journées scientifiques.

Beyon Romain NEBIE

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