Economie: les partenaires reçoivent des conventions-cadres d’établissement

Le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) a organisé, le vendredi 17 janvier 2020 à Ouagadougou, la première édition de remise officielle des conventions-cadres d’établissement, signées entre les organisations non gouvernementales, les associations de développement et l’Etat.

32 995 835 327 FCFA, est le montant d’investissement global prévu par les Organisations non gouvernementales et les associations de développement (ONG/AD) et les Fondations pour la période 2019-2021. Au vu de ces chiffres, le Burkina Faso compte vitaliser ses relations de coopération avec ses partenaires. En effet, à travers le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), il a remis, le vendredi 17 janvier 2020 à Ouagadougou, des conventions-cadres d’établissement signées entre lui et ses ONG/AD et fondations. Ainsi, dix structures évoluant, entre autres, dans l’humanitaire, dans l’appui au secteur de l’éducation, de l’agriculture et de la sécuritaire ont reçu leur convention. Selon le Secrétaire général (SG) du MINEFID, Seglaro Abel Somé, de par cette cérémonie officielle qui, d’ailleurs, est la première édition, ces organismes ont désormais un cadre juridique et règlementaire favorable à leurs activités. Car, les articles 28 et 38 de la loi 064, portant respectivement liberté d’association et celle 008 applicable aux fondations, stipulent que toute association étrangère ou fondation est soumise à une autorisation d’exercer préalable du ministère. Il a, aussi, souligné que la rencontre est une aubaine pour le gouvernement burkinabè de saluer les efforts constants que les ONG/AD et fondations fournissent pour le développement du pays. «  Face à la diversité et la complexité des besoins sociaux à satisfaire, le gouvernement ne saurait impulser un progrès économique et social sans ses partenaires », a soutenu M. Somé. A l’écouter, cette activité entre en droite ligne de la mise en œuvre des actions du Plan national de développement économique et social (PNDES).

15 milliards pour la cause des enfants

Elle sera pérennisée en vue de donner plus de visibilité à l’apport des ONG/AD et fondations. Le SG a recommandé aux partenaires d’œuvrer dans le cadre strict de leurs missions et dans le respect de la Constitution. « Respecter les prescriptions du cahier de charges des exonérations fiscales et douanières », a-t-il lancé. Il a rassuré les ONG/AD et fondations que son département prendra les précautions pour continuer à mériter la confiance. Quant au porte-parole des partenaires, Bassirou Kagoné, par ailleurs représentant pays Développement média international, il a affirmé leur engagement à mettre en application les recommandations. A l’entendre, cette première édition démontre la volonté des autorités de consolider les partenariats. « Depuis 2011, le gouvernement remettait les conventions. Mais cette manière officielle montre la volonté de l’Etat à travailler pour le développement », a-t-il dit. Tout en exprimant sa reconnaissance pour cette réception de conventions, il a réitéré l’engagement des ONG/AD à mettre en œuvre leurs prévisions. La directrice pays de l’ONG Save the children, Emilie Fernadès, a indiqué que son organisme compte mobiliser environ 15 milliards au cours des trois années. De ses dires, Save the children intervient depuis 1982 au Burkina notamment dans le domaine de la protection des droits des enfants. « Nous luttons contre le mariage des enfants et la malnutrition. Nous intervenons, aussi, dans les endroits où les écoles sont fermées », a-t-elle confié.

Frank POUGBILA
(Collaborateur)

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