Elections couplées de 2020 : Les assurances de victoire du MPP

Le président du MPP, Simon Compaoré, a exprimé sa compassion aux FDS et VDP tombés sur le front de défense de la patrie.

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a organisé, le mercredi 30 septembre 2020 à Ouagadougou, une conférence de presse. Les élections couplées à venir, la vie du parti et de la Nation, le bilan du mandat en cours et plusieurs questions d’actualité ont constitué le menu des échanges.

Le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), est prêt pour les élections couplées présidentielle/législatives du 22 novembre 2020. En attendant l’ouverture officielle de la campagne électorale, le parti déroule sa stratégie sur le terrain et la victoire par « coup KO » de son candidat Roch Marc Christian Kaboré à la présidentielle ne fait l’ombre d’aucun doute, alors que l’opposition politique est convaincue qu’il y aura un second tour.

C’est ce qu’a affirmé le président et directeur national de campagne 2020 du MPP, Simon Compaoré, lors d’une conférence de presse, le mercredi 30 septembre 2020 à Ouagadougou, en compagnie du 1er vice-président, Clément Sawadogo et du Secrétaire exécutif du MPP, Lassané Sawadogo. Pour Simon Compaoré, le pays va mieux, en dépit des crises sécuritaire et sanitaire qui ont émaillé le mandat en cours. « Le bilan du mandat qui s’achève sera scruté à la loupe par nos adversaires, mais ce sera peine perdue parce que malgré les chausse-trappes du terrorisme, de la COVID-19 et de la fronde sociale, le gouvernement est parvenu à dérouler le programme présidentiel décliné dans le PNDES », a-t-il soutenu.

Il en veut pour preuve, la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité (FDS), épaulées par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui œuvrent au retour progressif des déplacés internes dans leurs localités respectives. Le plan de reprise des activités pédagogiques qui a permis de sauver l’année scolaire 2019-2020, la prise de mesures macroéconomiques de 394 milliards F CFA pour relancer l’économie et soulager les couches vulnérables sont autant d’acquis que le président du MPP met à l’actif du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, investi candidat par le parti et ceux de la majorité présidentielle pour la prochaine présidentielle, « au regard de sa grande expérience, de son bilan élogieux durant son premier mandat et de son programme ambitieux pour le mandat à venir ».

Aussi Simon Compaoré se félicite-t-il des conditions dans lesquelles la direction politique de son parti a opéré le choix de ses représentants aux élections législatives. En effet, a-t-il dit, le MPP a procédé par un « minutieux » appel à candidatures dont le processus de désignation a été conduit dans une « totale transparence » impliquant les structures de base et la direction du parti. Il a également fait savoir qu’à la lecture des listes aux législatives, le parti au pouvoir a poussé les jeunes à mesurer leur talent et leur efficacité et à faire bouger les lignes en se projetant vers l’avenir.

« Le parti s’est engagé dans un processus de rajeunissement de ses cadres », a-t-il dit, reconnaissant néanmoins le non-respect du quota genre. Interrogé sur les difficultés qui ont empêché le parti de respecter le quota genre, les premiers responsables du MPP ont évoqué l’insuffisance de candidatures féminines, avec toutefois quatre provinces dont les têtes de listes sont des femmes. « Sur les 500 candidatures que nous avions reçues, il n’y avait que 26% de femmes. Nous avons aussi tenu compte du choix de la base, mais nous ferons continuellement des efforts pour respecter le quota genre auquel le parti attache du prix », a fait savoir Clément Sawadogo.

Quant aux démissions de députés notamment récemment enregistrées par le parti, Simon Compaoré a estimé qu’autant dans la vie quotidienne, il y a des naissances et des décès, autant au MPP, il y a des adhésions et des démissions. « Entre 2019 et 2020, nous avons enregistré 226 démissions contre 786 adhésions individuelles, sans compter les adhésions de masse », a-t-il fait savoir.

Jean-Marie TOE

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