Elections de nouveaux consuls : La Chambre de commerce lance une campagne d’information

Les membres des deux commissions d’organisation chargées des élections consulaires sont aptes à remplir leur mission.

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a lancé la campagne d’information sur le processus électoral des consuls de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, le vendredi 16 juillet 2021 à Ouagadougou.

Elue en 2016, la 11e mandature du bureau consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) tire à sa fin. Dans le souci de renouveler les membres consulaires, le 14 novembre 2021, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a lancé officiellement, le vendredi 16 juillet 2021 à Ouagadougou, la campagne d’information sur le processus électoral. De ce fait, deux commissions chargées de l’organisation de ces élections ont été installées. Selon le ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Louise Anne Go, ces organes devront travailler à fédérer les acteurs économiques pour la réussite de la démarche électorale à l’échelle nationale.

Ils auront aussi pour mission de réussir une participation quantitative et qualitative des différentes couches du secteur privé, particulièrement les femmes d’affaires faiblement représentées dans la mandature en cours, a-t-elle poursuivi. Les organes s’attelleront, par ailleurs, à tenir le scrutin dans le délai légal du 14 novembre 2021 et maintenir le cap sinon faire mieux qu’en 2016 en termes de résultats globaux du processus, a précisé le ministre. Pour la bonne marche du processus, Louise Anne Go a exhorté les opérateurs économiques, à la sérénité et à l’apaisement. A la question de savoir comment se feront les activités des commissions, le président du comité d’organisation des élections consulaires de la Chambre de commerce, Bernard Zougouri, a répondu qu’il y aura des tournées dans les différentes provinces.

Car, a-t-il dit, contrairement aux élections passées où la région était la circonscription électorale, cette année c’est la province qui sera la circonscription. « Des équipes ont été formées et nous allons aller vers les acteurs pour leur donner le maximum d’information d’abord sur comment voter et ensuite sur les dispositions à prendre », a-t-il fait savoir. Quant aux missions des membres, a confié M. Zougouri, ceux-ci jouent l’intermédiaire entre le secteur public et celui des affaires.

Des innovations dans le régime électoral

Il a, en outre, relevé que leur rôle est de défendre les intérêts des acteurs économiques du public et du privé. Concernant le profil des candidats, a expliqué le président, il est composé de l’ensemble du monde des affaires. Il s’agit, entre autres, des chefs d’entreprises et des mandataires des sociétés. Pour ce qui est des conditions d’éligibilité, Bernard Zougouri a déclaré qu’il s’agit des documents classiques. « Il faut être à jour vis-à-vis de la CNSS, des impôts et de la chambre de commerce. Si un candidat est déjà affiché comme mauvais payeur, même au niveau des impôts, ce ne serait pas la peine.

Nous voulons des opérateurs économiques fiables qui contribuent au développement de notre économie », a-t-il insisté. Pour répondre aux attentes des acteurs du secteur privé burkinabè, le ministre délégué a indiqué qu’une étude a été faite afin de revoir les textes du régime électoral.
A l’entendre, cette étude a abouti à un projet de décret signé le 1er avril dernier. De cet acte portant approbation du régime électoral de la Chambre de commerce, elle a révélé qu’il est ressorti la suppression du poste de délégués régionaux. « Ce qui a permis d’augmenter le nombre des membres de l’assemblée générale passant de 151 à 170.

La province devient une circonscription électorale en lieu et place de la région administrative », a expliqué Mme Go.
Autres innovations, le ministre délégué a cité la détermination de délais impartis aux juridictions pour statuer sur les recours relatifs aux listes électorales, aux candidats et à la régularité du scrutin et l’institution d’une contribution forfaitaire à l’organisation des élections à la charge des candidats au poste d’élus consulaires.

Bintou SORE
(Stagiaire)

 

 

 

 

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