
La Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP) a organisé sa conférence annuelle, le vendredi 26 décembre 2025, à Ouagadougou. La rencontre a été présidée par le chargé de missions du ministère de l’Economie et des Finances, Salif Tiemtoré.
Pour des actions de performance, la Direction générale de l’économie et de
la planification (DGEP) a tenu sa conférence annuelle, le vendredi 26 décembre 2025, à Ouagadougou. L’événement a été placé sur le thème : « Etude nationale prospective Burkina Faso 2060, bâtir aujourd’hui les fondations d’un avenir résilient et prospère ». Pour l’occasion, les participants ont bénéficié de la présentation de l’état de mise en œuvre des recommandations du bilan 2025 et du programme d’activités 2026 suivie d’échanges.
En plus, il y a eu une communication et une présentation sur la gestion de la solidarité au sein de la DGEP. Selon le directeur général de la DGEP, Issa Kobyagda, sa structure a pour mission d’appuyer l’élaboration des politiques publiques, accompagner l’ensemble des départements ministériels à pouvoir réaliser l’ensemble des politiques publiques prévues pour permettre au Burkina d’avancer en 2025.
« Dans les missions premières qui sont les nôtres, nous avons travaillé essentiellement sur le cadrage macroéconomique.
Nous en avons réalisé trois qui permettent de projeter le Burkina pour le moyen terme et permettent également de bâtir les budgets pour l’exécution au niveau des départements ministériels », a-t-il poursuivi. Il a également confié qu’ils ont accompagné l’ensemble des directions générales des études et des statistiques à travers la mise en place d’outils nécessaires pour l’élaboration des politiques et l’élaboration des stratégies et des plans d’actions au niveau des départements ministériels.
« Nous les avons accompagnés dans leur évaluation, nous les avons accompagnés dans la mise en œuvre pratique », a-t-il ajouté. En outre pour M. Kobyagda, à côté de ces différents instruments centraux, au niveau régional, la DGEP a pu appuyer l’ensemble des collectivités, au niveau régional ou provincial, à la mise en œuvre des plans d’actions à l’élaboration d’un certain nombre d’instruments qui devraient permettre une meilleure planification des investissements.
De son avis, en plus de leur mandat au niveau national, ils ont aussi en charge la coordination du suivi de l’ensemble des projets et programmes de développement. Quant au plan international, le directeur général de la DGEP a indiqué que sa structure a assuré le suivi et le rapportage de la mise en œuvre des objectifs internationaux de développement à travers l’agenda 2063 de l’Union africaine et les objectifs de développement durable. Pour lui, tous ces éléments ont été réalisés avec le concours de l’ensemble des cadres.
Ce qui a permis d’obtenir un taux de réalisation des activités de l’ordre de plus de 82% et témoigne de l’engagement et de la détermination, malgré les défis. D’après le président de la cérémonie, le chargé de missions du ministère de l’Economie et des Finances, Salif Tiemtoré, cette conférence est un cadre de réflexion de dialogue et d’échanges entre les agents de l’institution et leur hiérarchie. « Elle représente un cadre privilégié pour faire le bilan de la mise en œuvre des activités de l’année écoulée et de valider le programme d’ activités de l’année à venir. Elle est donc l’occasion de débattre des principaux défis auxquels, la direction doit faire face », a-t-il fait savoir. Ainsi, il a salué le travail qui a été fait par la DGEP. « Ce travail qui a été fait permet de faire des projections », a-t-il affirmé.
Evariste YODA




