FILO 2025: les pionniers à l’honneur dans les stands du Burkina et du Niger

Dans ce stand, les œuvres des pionniers de la littérature burkinabè sont mises en valeur.

A l’aire d’exposition de la FILO 2025, les stands pays du Niger et du Burkina font la promotion des ouvrages des pionniers de la littérature.

Le 3e jour de la FILO a connu une animation particulière avec les visites des scolaires, des étudiants et des professionnels. Pour les exposants du Burkina Faso et du Niger, l’occasion est toute trouvée pour leur présenter le patrimoine littérature de leurs pays respectifs afin de susciter en eux le goût de la lecture. La directrice générale de la Bibliothèque nationale du Niger, Aïssatou Mamane Chargo, a confié que sa structure a bien voulu amener des livres officiels et privés qui relatent l’histoire des ethnies du Niger. Elle a ajouté que des œuvres des pionniers qui ont marqué leur temps sur les plans de l’entreprenariat, du développement personnel, de la politique sont également exposées.

« Nous accompagnons 6 filières de l’APEIC (Agence de promotion des entreprises et industries culturelles du Niger). C’est donc logique que nous fassions également la promotion des œuvres spécia-lisées dans le domaine de la culture », a-t-elle souligné. Et de souhaiter que cette rencontre puisse permettre aux éditeurs et auteurs de créer un réseau avec les écrivains et maisons d’édition du Burkina Faso et d’autres pays présents.
Le stand du Burkina Faso abrite la Bibliothèque nationale et le service de la documentation du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Pour la cheffe du service en charge de la documentation du ministère de la Communication, Olga Nikièma, les documents exposés couvrent tous les domaines d’intervention du ministère. « Nous sommes satisfaits des visites. Il y a de l’engouement aujourd’hui. Notre souhait est de recevoir plus de visiteurs dans notre service à la suite de la FILO », a-t-elle lancé. Mme Nikiéma a précisé que les documents disponibles
sont surtout consultés par les professionnels.

La cheffe de service de la conservation et de la recherche à la Bibliothèque nationale, Isabelle Tapsoba, a fait remarquer que ce sont les œuvres des pionniers de la
littérature burkinabè qui sont mises en exergue. Elle a notamment cité
« Thomas Sankara, la chevauchée inachevée d’un “fou” » de Sita Tarbagdo, « Le secret des sorciers noirs » de Dimdolobsom Ouédraogo, « Histoire politique du Burkina » de Roger Bila Kaboré ; « Le Sahel de demain » de Jacques Giri. Mme Tapsoba a assuré que pour l’instant, l’accès à la Bibliothèque nationale est libre et gratuit. « Lorsqu’on aura des cartes, les gens pourront s’abonner. Nous voulons que les gens fréquentent la bibliothèque pour se cultiver », a-t-elle soutenu.

Adama SAWADOGO

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