Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle

Après un atelier d’élaboration des outils et de leur prévalidation, le Fonds pour l’Alphabétisation et l’Education Non Formelle (FONAENF) a prévu des sessions de communication, d’information et de formation sur ces outils en vue de permettre aux collectivités et aux structures identifiées pour la phase pilote de cet appui du FONAENF de se les approprier. Le lancement de cette activité a eu lieu le 25 septembre 2019 à Manga.

L’objectif de l’atelier, dans un premier temps, est de partager le contenu des différents outils d’appui du FONAENF à la décentralisation avec les participants pour les informer du processus de cet appui, de leurs rôles dans la mise en œuvre de ce processus et recueillir leurs contributions dans la finalisation de ces outils.
Dans un deuxième temps, il s’agira de former les membres titulaires des comités communaux et régionaux de financement à l’utilisation des outils d’analyse et de sélection des dossiers de requête des opérateurs d’alphabétisation.
En rappel, la mise en œuvre de la stratégie du faire-faire adoptée par le gouvernement et les partenaires de la société civile lors du premier forum de septembre 1999 sur l’alphabétisation a enregistré des progrès notables. Sur la période de 2002 à 2018, les ressources mobilisées au titre des appuis du FONAENF ont permis de financer 5 839 requêtes en faveur de l’ouverture de 120 769 centres pour un cumul de 3 334 512 inscrits dont 1 130 806 déclarés alphabétisés. Ainsi, en 16 ans, le FONAENF a contribué à hauteur de 79,73% à l’offre nationale d’ENF, ce qui confirme son statut de principal instrument d’opérationnalisation de la politique de l’Etat en matière d’alphabétisation et de formation des populations.
Pour le directeur général du FONAENF, Pr Yombo Paul Diabouga, « L’objectif du FONAENF est d’œuvrer à éradiquer l’analphabétisme au Burkina Faso en vue de contribuer efficacement à la construction d’une société éprise de justice et de paix où tous les membres, hommes et femmes concourent à l’effectivité des droits humains fondamentaux et à la promotion d’un développement local durable».
Le président du conseil régional de la région du Centre-Sud représentant le gouverneur, Docteur Modeste Yerbanga, lui, est revenu sur l’impact du Fonds sur le développement du capital humain appréciable depuis 2002 pour mettre en œuvre la stratégie du faire-faire. Il a invité les différents acteurs à s’approprier les outils et les instances de décisions qui leur sont proposés à travers ce processus et à faire de l’alphabétisation, une action majeure dans les programmes de développement des collectivités. Quant à Alidou Bondané, représentant du maire de la commune de Manga, il s’est réjoui de la vision du FONAENF qui est d’associer les collectivités territoriales pour la mise en œuvre des centres d’alphabétisation.

Tiao Emmanuel BICABA

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