
La direction générale de l’accès aux produits de santé organise un symposium national sur la gouvernance pharmaceutique et la couverture sanitaire universelle, les 13 et 14 novembre 2025, à Ouagadougou.
Dans une vision commune, le ministère de la Santé et l’ensemble des acteurs de la chaîne de la gouvernance pharmaceutique s’engagent à bâtir un système de santé équitable, transparent et résilient, au profit des Burkinabè. Pour y parvenir, la Direction générale de l’accès aux produits de santé (DGAP) organise un symposium national sur la gouvernance pharmaceutique et la couverture sanitaire universelle au Burkina Faso, les 13 et 14 novembre 2025, à Ouagadougou.
Pour le représentant du ministre de la Santé, le directeur de cabinet Dr Adjima Combary, ce symposium permettra de sensibiliser d’une part les acteurs de la chaîne du médicament sur l’application des textes régissant le secteur pharmaceutique et d’autre part sur les codes de bonne conduite telles que les pratiques non-éthiques en lien avec le médicament et les codes de déontologie des pharmaciens et médecins. A en croire M. Combary, l’un des principaux défis du système de santé est d’assurer une disponibilité permanente des médicaments essentiels et
autres produits de santé efficaces, de bonne qualité physique, financièrement accessibles et rationnellement utilisables.
Gouvernance pharmaceutique un gage
« Le chef de l’Etat a fait du renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption une priorité dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PAS-D) notamment dans son pilier 3 (Refonder l’Etat et améliorer la gouvernance) . Dans ce même pilier, l’une des priorités fixées dans le secteur de la santé est l’élargissement
de la politique de gratuité de soins », a expliqué Dr Combary.
Le parrain, Pr Halidou Tinto, pour sa part, au travers d’une visioconférence, a partagé sa vision. « Comment parvenir à satisfaire les besoins illimités d’une population de plus en plus exigeante dans un contexte marqué par une rareté des ressources ? », s’est-il interrogé. Pour Pr Tinto, le symposium sur la gouvernance pharmaceutique et la couverture sanitaire universelle va contribuer à sensibiliser les acteurs intervenant dans le secteur sanitaire sur la vulnérabilité du secteur de la santé à la corruption, l’impact de cette corruption et des pratiques assimilées à l’accès universel aux soins de santé.
Parmi ces acteurs Halidou Tinto a cité, les prescripteurs, les dispensateurs, les réglementaires, les producteurs, les managers, les soignants, etc. Le directeur de la politique pharmaceutique Palgouam Salifou Zongo, pour sa part, a relevé quelques insuffisances dans le domaine de la gestion des médicaments essentiels.
« Plusieurs irrégularités ont été constatées, lors des récents contrôles notamment, une existence de dépenses irrégulières, des charges de fonctionnement élevées par rapport à la capacité financière des structures, des approvisionnements en produits de santé aux établissements privés de soins non autorisés », a-t-il détaillé.
Emmanuel BICABA




















