Le tennis de table, un sport en mal d’audience au Faso est présent aux 1/8èmes rendez-vous des Jeux de la Francophonie d’Abidjan. D’une manière générale, les compétiteurs burkinabè n’ont pas été ridicules et ont démontré qu’ils peuvent s’imposer dans leur discipline.
A Abidjan, les tennismans burkinabè de table ont fait une bonne entame de la compétition en écrasant, le 25 juillet 2017, en doubles mixtes, le Niger par 3 à 0. Ensuite, ils se sont heurtés au Canada, devant lequel ils vont plier l’échine par le même score, synonyme d’élimination puisque c’est le premier de chaque poule qui est qualifié.
Dans les matchs par équipe, le Burkina a encore battu le Niger et le Sénégal avant de s’incliner face au Gabon. Mardi 25 juillet, c’était le tour des individuels hommes et dames d’entrer en compétition. Logés dans la même poule que l’Ile Maurice, Madagascar et le Niger, nos tennismans n’ont remporté que deux matchs.
Chez les filles, le Burkina s’est disputé une place avec le Congo et le Cameroun battu 3-2 et s’est une fois de plus classé deuxième, donc recalé. Les compétiteurs burkinabè n’ont pas été ridicules dans un sport en quête d’une notoriété.
Mais à l’heure des comptes, le bilan est mi-figue mi-raisin mais le Directeur technique national, Paul Tiendrebéogo ne semble pas de cet avis et appréhende ces résultats avec beaucoup plus de philosophie «Ca rentre dans la dynamique de l’expérience» et note avec regret «qu’aucun pays africain n’a franchi le cap des 1/8èmes de finale».
Et au compteur des médaille dans cette discipline, la Roumanie s’est adjugée l’or en double mixte et en individuel, c’est la France qui s’est hissée sur la plus haute marche du podium. «Le niveau de jeu nécessite qu’on l’on redouble plus d’effort et qu’on puisse mettre en place un plan de développement afin de pouvoir participer de façon honorable aux grandes compétitions», dira-t-il.
Il souhaite plus de regard et d’appui pour permettre aux compétiteurs de participer à des échéances d’envergures. «Ce n’est pas seulement en deux ou trois jours en restant chez soi qu’on remporter une médaille dans ces genres de compétitions», a-t-il martelé, l’air amer.
Frédéric OUEDRAOGO
depuis Abidjan