La situation est mondiale mais l’Afrique, continent où les besoins humanitaires sont les plus élevés dans le monde, est la plus impactée.
Hier 19 juin, veille de la journée mondiale des refugiés, le Programme alimentaire mondial (PAM) tirait la sonnette d’alarme. L’organisation a besoin de 426 millions de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des réfugiés. Par manque de financements, l’aide distribuée en Afrique sera réduite, prévient le directeur exécutif du PAM.
Déjà, les trois quarts des réfugiés soutenus par le PAM en Afrique de l’Est notamment en Éthiopie, au Kenya, au Soudan du Sud et en Ouganda ont vu leurs rations réduites de moitié.
La rationalisation est imminente aussi en Afrique de l’Ouest, avec une réduction « significative » annoncée des rations aux réfugiés burkinabè, nigériens, mauritaniens ou encore maliens.
« Les réfugiés dépendent de nous pour leur survie, mais les ressources disponibles ne peuvent pas suivre la demande croissante de nourriture dans le monde. », a expliqué le directeur exécutif du PAM.
Déjà en avril dernier face aux difficultés des organisations humanitaires à répondre aux sollicitations, le Premier ministre burkinabè, Alfred Ouédraogo les invitait à ne pas abandonner les Burkina Faso.
Sidwaya.info
Source : rfi.fr
