Le commerçant et l’« homme de tenue »

Le commerçant et l’« homme de tenue » Il a été confié à Kantigui qu’un commerçant de Ouagadougou, désireux de s’offrir un véhicule, en l’occurrence un camion-benne, a pris attache avec un homme de tenue, en service à Dakola, ville frontalière entre le Burkina Faso et le Ghana. Le 2 juin 2021, a précisé la source de Kantigui, les partenaires d’affaires se sont rencontrés à Ouagadougou et le commerçant lui aurait versé la somme de 3 millions F CFA, comme une avance pour l’achat du véhicule. La décharge, dument signée par les deux parties et présentée à Kantigui, précise également que le reste de la somme, 4,5 millions F CFA, sera payé à l’arrivée du véhicule. Jusqu’à la date d’hier 31 août 2021, a regretté l’informateur de Kantigui, le véhicule n’est toujours pas arrivé. Pire, le commerçant ne serait pas encore entré en possession de la somme avancée. Dans le désarroi, il aurait demandé les services d’un huissier qui n’ont, jusque-là, pas produit d’effet. A écouter, la source de Kantigui, le huissier se serait rendu plusieurs fois à Dakola pour voir « l’homme de tenue ». A sa grande surprise, il a été informé que l’affaire serait « envoyée » au service de la sureté à Ouagadougou. S’y étant rendu pour répondre, on lui aurait signifié que l’affaire est partie au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou. Là également on lui aurait signifié qu’aucune affaire concernant le commerçant « grugé » ne figure dans les dossiers. Après plusieurs va-et-vient entre la sureté et la justice, a-t-on expliqué à Kantigui, le tribunal aurait dit au commerçant qu’il sera appelé en cas de besoin. Le comble, a précisé l’informateur de Kantigui, l’homme de tenue est désormais injoignable.

Fouille des bagages à TSR

Dans un contexte sécuritaire difficile pour le Burkina Faso, plusieurs compagnies de transport en commun développent des initiatives pour la sécurité de leurs clients. C’est ainsi que Kantigui a appris qu’à compter du lundi 6 septembre 2021, les passagers de la compagnie de Transport Sana Rasmané (TSR) devront se plier à la fouille de leurs bagages et autres colis à transporter, avant tout embarquement. Pour exécuter cette décision de la Direction générale de la société, a-t-on dit à Kantigui, des équipes seront spécialement chargées de la vérification des sacs, des colis et des bagages à l’intérieur des différentes gares TSR, « afin de détecter des objets ou produits nuisibles à la santé ou interdits au transport en commun ». Kantigui salue cette décision et appelle les autres compagnies à emboîter le pas à TSR quand on sait que c’est par certaines compagnies de transport que des auteurs d’actes terroristes qui ont endeuillé la capitale sont arrivés avec les armes camouflées dans des pneus de véhicules.

Ziniaré : il achète 28 parcelles dans la cité des forces vives Le weekend dernier, Kantigui s’est rendu à Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau central et ville-hôte de la célébration des festivités du 11-Décembre, pour des raisons de famille. Mais il est tombé des nues en apprenant qu’un commerçant, ressortissant de Kaya, a acheté 28 parcelles avec les propriétaires terriens qui ont été attributaires de parcelles dans la Cité des forces vives. Les sources de Kantigui lui ont expliqué que l’intéressé qui était venu avec une valise d’argent, a déboursé, in situ, entre 3,5 millions et 5 millions F CFA, pour s’acheter des terrains allant de 240 à 300 m². « Il a payé l’argent sur place et les propriétaires terriens lui ont fait des décharges en plus des attestations d’attribution qu’il a récupérées. Il en voulait plus mais c’est finalement 28 qu’il a pu avoir ce jour-là », a déclaré l’un des informateurs de Kantigui. Dans un contexte où les litiges fonciers éclatent dans la quasi-totalité des régions du pays, où les flux illicites résultant des trafics de tous genres alimentent le terrorisme, Kantigui espère que les autorités régionales n’auront pas à intervenir un jour pour résoudre un quelconque problème lié à la vente de ces parcelles.

Saaba : un feu tricolore toujours au rouge Dans ses balades dans les banlieues de Ouagadougou, Kantigui a remarqué quelque chose de curieux dans la commune rurale « émergente » de Saaba. En effet, depuis environ trois semaines, l’un des quelques feux tricolores n’y fonctionne pas ou fonctionne mal, c’est selon. Il s’agit du feu tricolore situé sur la principale voie menant à Saaba, à quelque 300 mètres de la gendarmerie de ladite localité. Depuis trois semaines, les quatre feux tricolores fixés à l’intersection sont toujours au rouge, ne passant jamais ni à l’orange ni au vert. Cela occasionne des longues attentes des usagers de la route non avisés, de part et d’autre des deux voies. Les habitués de la voie comme Kantigui demandent le passage, pendant que ceux qui ne le savent pas attentent désespérément le passage du feu au vert avant de se faufiler à l’emporte-pièce pour se frayer un passage. Depuis plus d’une vingtaine de jours, Kantigui observe, aux heures de pointe, ce spectacle désolant des Ouagavillois ou des habitants de Saaba à ce lieu précis. Kantigui, a même entendu un usager de la route murmurer : « Est-ce que le maire de Saaba passe par-là ? » Pour éviter que l’irréparable ne se produise à ce carrefour, si ce n’est déjà fait, Kantigui invite les services municipaux de Saaba à mettre en état de fonctionnement ce feu tricolore censé réguler la circulation.

Le prix du meilleur engagement citoyen lancé

Pour promouvoir les bons exemples d’engagement citoyen et renforcer la fibre patriotique et l’union des Burkinabè dans la construction de la Nation, le ministère en charge de la promotion civique lance chaque année, le Prix du meilleur engagement citoyen. Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que le dépôt des candidatures de l’édition 2021 est ouvert du 23 août au 22 septembre prochain. Selon la source de Kantigui, ce prix met en valeur les actions des citoyens et des personnes physiques et morales qui contribuent au renforcement du vivre-ensemble et au développement économique et social du Burkina Faso. « Les actions visées sont celles ayant un caractère exceptionnel qui, de par leur impact, leur envergure et leur motivation, contribuent à l’amélioration des conditions de vie des populations, à la promotion des valeurs sociales ainsi qu’au renforcement de la fibre patriotique et de l’esprit d’unité du peuple », a précisé la source de Kantigui. Pour l’édition 2021, le « Grand prix du meilleur engagement » et le « Prix spécial de l’intégration » sont en jeu, a ajouté l’informateur de Kantigui. Il a ajouté que les conditions et les critères d’attribution peuvent être consultés sur le site web « justice.gov.bf » ou dans les directions régionales des droits humains et de la promotion civique et les prix seront remis à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture de la Semaine nationale de la citoyenneté 2021 à Ouagadougou.

Kantigui

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