Chaque 20 novembre, le monde entier rappelle que l’enfant, dans sa fragilité comme dans son potentiel, demeure le socle de toute société qui aspire à la paix et au développement durable. Au Burkina Faso, cette réalité indéniable a trouvé une résonance particulière à travers des échanges entre le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et près de 200 enfants, vendredi 21 novembre 2025 à Ouagadougou, sur le thème évocateur : « Ma journée, mes droits ».
Dans un dialogue direct, sincère et instructif, les enfants ont exprimé leurs attentes en matière d’éducation, de santé, de nutrition, d’hygiène, d’inclusion scolaire et d’amélioration
de leurs conditions de vie dans les établissements. Le chef du gouvernement leur a répondu avec pédagogie et fermeté, rappelant que « vous avez des droits, mais également des devoirs ».
Il a aussi détaillé les actions engagées par son équipe gouvernementale pour préserver le bien-être des plus jeunes, notamment le programme 1000 × 5 pour renforcer
le personnel médical, l’intégration systématique de forages dans les infrastructures scolaires, les investissements dans la restauration endogène, ou encore les mesures pour garantir l’inclusion des enfants vivant avec un handicap. Cette écoute active traduit la volonté de l’Etat d’offrir à chaque enfant les conditions essentielles pour apprendre, grandir et s’épanouir en toute dignité.
Ces échanges de 2025 s’inscrivent dans la continuité d’une dynamique instaurée par le Président du Faso depuis 2023. En effet, les deux dernières années, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a rencontré les enfants du Burkina. A l’occasion, il leur a rappelé, dans une interpellation citoyenne, que l’amour de la patrie, la discipline, le respect des enseignants et l’assiduité à l’école constituent les premiers outils de construction de la souveraineté nationale.
Cette proximité entre le chef de l’Etat et les plus jeunes témoigne de la conviction que la refondation engagée ne pourra prospérer que si l’enfant burkinabè est placé au cœur de l’action publique.
L’initiative conduite cette année par la Primature renforce cette vision. Elle illustre un gouvernement qui non seulement écoute, mais agit. Déjà, les chiffres parlent d’eux-mêmes avec 18 milliards F CFA mobilisés pour les vivres scolaires, 25 000 tonnes de denrées distribuées, des politiques d’hygiène repensées, l’aménagement d’infrastructures adaptées, la promotion des jardins pédagogiques et une restauration scolaire orientée vers
les produits locaux pour soutenir l’économie endogène.
Ces initiatives rappellent que l’enfance ne doit jamais être une étape marginale, encore moins dans un Burkina Faso en reconstruction, qui se bat pour préserver ses acquis, renforcer sa résilience et préparer un avenir souverain.
C’est dire qu’autant les enfants doivent au quotidien cultiver l’excellence, respecter leurs aînés, être disciplinés et aimer profondément leur pays, autant il revient aux parents, aux éducateurs et à toute la communauté, de rester les premiers garants de leur protection, leur suivi et leur éducation.
Au moment où le chef de l’Etat engage le pays sur la voie d’un développement endogène, l’éducation demeure la fondation la plus solide pour bâtir un Burkina souverain, stable et prospère. Et l’enfant reste cette pâte qui s’adaptera au moule du Burkina nouveau.
Par Assetou BADOH






