L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a organisé la 18e session foraine de la Commission spéciale technique de retrait de permis de conduire, le vendredi 15 novembre 2019, au sein de la gare routière de Koupèla.
Six chauffeurs incriminés dans des accidents graves de la circulation étaient à la barre de la Commission spéciale technique de retrait de permis de conduire lors de sa 18e session foraine tenue, le vendredi 15 novembre 2019, à la gare routière de Koupéla. Chacun a relaté les circonstances de l’accident dont il est l’auteur et répondu aux questions des «enquêteurs». Après délibération, la commission a décidé du retrait ou de la suspension de 1 à 7 mois, du permis de conduire de certains. Seul un permis de conduire a été restitué. Ces sanctions feront que les fautifs ne vont plus récidiver les mauvais comportements qui sont à l’origine des accidents, foi du directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), Adama Kouraogo
Permettre aux journalistes de visiter les réalisations des acteurs de mise en œuvre de l’Initiative de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) dans la région du Plateau central, tel est l’objectif de la caravane de presse qui a sillonné la localité. Ainsi, le centre agro-écologique de Bissiga, dans la commune de Zitenga dans l’Oubritenga était à l’honneur. Ce centre a été mis en place en 2016 par l’ONG Action pour la promotion des initiatives locales (APIL). Selon le coordonnateur général de l’ONG Abdoulaye Ouédraogo, le Centre de promotion agro-écologique et de l’innovation économique (CPAEIE) concentre des activités agricoles, maraîchères, apicoles, d’élevage et bientôt celles piscicoles. « Il se veut être une vitrine de promotion des bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales et de partage des savoirs des paysans en vue de créer des richesses dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’apiculture, de l’environnement», a-t-il expliqué. Ensuite, les journalistes ont visité les espaces de promotion de l’agroforesterie, des techniques de conservation des eaux et des sols et de production de compost et la halte-garderie. A l’issue de cette visite, les journalistes et les responsables de l’ONG APIL ont échangé sur la contribution de l’agro-écologie dans la récupération des terres dégradées et à la gestion durable des terres. Pour le Coordonnateur général Abdoulaye Ouédraogo, l’agro-écologie constitue une alternative pour la récupération et la restauration des terres agricoles dégradées. « Nous associons l’agriculture et l’environnement où sur un même espace, on peut planter des arbres fruitiers et cultiver. Les arbres protègent le champ et les feuilles mortes constituent de l’humus pour le sol», a-t-il précisé. Pour ce faire, l’ONG APIL a opté pour la récupération des sols par des techniques de conservation des eaux et des sols et de défense/ restauration des sols (cordons pierreux, zaï, demi-lunes, compostage) et de régénération naturelle assistée. Selon le coordonnateur, 21 760 ha de terres dégradées ont pu être récupérés et restaurés dans les régions du Centre-Nord et du Plateau central avec des effets et impacts positifs pour les producteurs bénéficiaires. « Les défis à relever sont entre autres, la sécurisation foncière pour garantir l’avenir de l’agriculture, la sécurité semencière, car le contrôle des semences échappe actuellement à nos producteurs qui, pourtant, savent sélectionner et conserver les semences adaptées à leurs sols», a souligné Abdoulaye Ouédraogo.
– Abdias Cyprien SAWADOGO
. A ses dires au cours de l’année 2018 et des trois premiers trimestres de 2019, plusieurs accidents graves de la circulation se sont produits, dont celui du 22 janvier 2018 sur la RN1 qui a fait 2 morts et 18 blessés, l’accident du 2 septembre 2019 à Mogtédo ayant occasionné 4 morts et 17 blessés et celui du 22 septembre 2019 à Makognadougou à environ 50 km de Bobo Dioulasso, qui a fait 7 morts et 6 blessés graves. Pour le DG, la commission de retrait de permis de conduire est une instance administrative chargée de statuer sur les dossiers d’infractions graves aux règles de la circulation routière ainsi que celles relatives aux accidents graves, voire mortels, de la route. «C’est une occasion pour nous de sensibiliser les acteurs, de les éduquer sur leur comportement qui peut entraîner des pertes en vie humaine sur nos routes», a-t-il souligné. Abondant dans le même sens, le président de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) de la gare routière de Koupéla, Gilbert Thiombiano, a aussi relevé que l’occasion est bonne pour conscientiser les membres de sa structure. «Nous allons suivre les conseils de la commission», a-t-il promis. Saluant l’initiative de l’ONASER, M. Thiombiano a estimé que cette session arrive au bon moment, vu le nombre élevé d’accidents de la circulation du fait de l’excès de vitesse en circulation et le non-respect du code de la route.
Amédée W. SILGA