Les Forces armées nationales du Burkina Faso ont mené, au cours des mois de mai et juin, une série d’opérations terrestres d’une intensité rarement égalée, infligeant de lourdes pertes aux groupes terroristes dans plusieurs régions du pays. De la traque dans les forêts à la neutralisation de convois criminels, les militaires et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont montré leur détermination à sécuriser le territoire.
Les actions offensives et défensives se sont multipliées sur le terrain, avec un engagement remarquable des unités combattantes, notamment les BIR (Bataillons d’intervention rapide), les Forces spéciales et les Volontaires pour la Défense de la Patrie.
Le 22 mai, dans la zone de Ouanobia, une attaque de grande envergure contre l’unité Léopard a été repoussée avec efficacité. L’ennemi a fui en abandonnant plusieurs corps et du matériel.
Le 23 mai, à Moussakuy, une reconnaissance offensive a permis l’élimination de plusieurs criminels et la récupération de matériel.
Le 27 mai, dans le Sahel, des civils se sont courageusement opposés à une intrusion terroriste, neutralisant des assaillants à mains nues avant l’intervention des Forces combattantes.
Le 28 mai, les forces ont mené une mission de reconnaissance dans la forêt de Sintasso, neutralisant un groupe armé et récupérant du matériel de guerre.
Le 29 mai, à Solimana, une base terroriste a été démantelée par les unités de la zone de Nouna.
Le 1er juin, des terroristes venus de la Côte d’Ivoire ont été piégés dans une embuscade montée par le 15e BIR à Kalana, à la frontière sud. Les assassins ont été copieusement matés et du matériel récupéré.
Du 29 mai au 2 juin, des embuscades ont été tendues avec succès par les hommes du BIR 6 contre des ravitailleurs terroristes à Taparko, du matériel a été récupéré.
Le 3 juin, les unités du 9e BIR ont neutralisé des terroristes entre Dori et Taparko. À la même date, le BIR 10 a maté des assassins à Solimana et récupéré un troupeau volé. À Manni, une tentative d’infiltration terroriste a échoué grâce à la vigilance des défenseurs.
Le 8 juin, à Sindo, une offensive a permis de neutraliser plusieurs assaillants et de récupérer du matériel.
Le lendemain, les hommes du 15e BIR ont frappé des terroristes réfugiés dans la forêt de Dida, à la frontière ivoirienne.
Le 10 juin, à Thiou, une mission de reconnaissance s’est soldée par la neutralisation d’ennemis et la récupération d’armements.
Le 14 juin, des redditions de plus en plus fréquentes, un terroriste s’est rendu au 9e BIR, affirmant ne plus supporter les conditions de combat.
Le 16 juin, des terroristes venus en grand nombre ont attaqué une position des VDP à Kongaye (Bogandé). Grâce à l’appui du BIR 19, les criminels ont subi une cuisante défaite.
Le même jour à Barsalogho, les Forces combattantes ont tendu une embuscade réussie à des terroristes qui s’approchaient de la localité.
Le 17 juin, les unités du BIR 23, de Nouna et de Bourasso ont frappé une base à Zonakuy.
Le 18 juin, à Bissiga (Centre-Est), les terroristes ont tenté une attaque sans succès. La puissance de feu des patriotes les a contraints à la fuite, abandonnant sur place des effets personnels.
Du 13 au 14 juin, les forces spéciales ont opéré dans la zone de Diapaga, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi et récupérant du matériel.
Les frappes aériennes pulvérisent des bases terroristes
Les frappes aériennes ont constitué un appui majeur et stratégique tout au long des opérations de mai et juin. Les vecteurs aériens ont mené des attaques ciblées, pulvérisant bases, convois et positions terroristes. Dans la seconde moitié de mai, la zone de Djibo a été le théâtre de frappes ciblées.
Les frappes aériennes ont constitué un appui majeur et stratégique tout au long de ces opérations. Dans la deuxième moitié de mai, la zone de Djibo a été le théâtre de frappes ciblées. À Taouremba, les pilotes pulvérisent une base logistique et plusieurs criminels.
À Serguessouma, au sud-est de Djibo, un imposant bâtiment servant de refuge à plusieurs terroristes a été ciblé et détruit par une frappe aérienne de précision, éliminant ses occupants sur-le-champ.
Plus au sud-ouest, dans la zone boisée de Babo, une forêt dense utilisée comme une cachette par un groupe armé a été repérée. Les criminels qui s’y abritaient ont été ciblés par des frappes chirurgicales qui les ont neutralisés.
À Balehedé, un convoi de carburant destiné à l’approvisionnement des groupes terroristes a été localisé en pleine progression. Il a été intercepté et anéanti par une attaque aérienne rapide et efficace.
Dans la localité de Nassoumbou, plusieurs abris de fortune utilisés par les criminels ont été foudroyés par une série de frappes ciblées, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi.
Mais c’est à Soum Bella que les frappes les plus dévastatrices ont été enregistrées. Plusieurs caches et positions logistiques ont été méthodiquement identifiées, puis pulvérisées dans une série de bombardements d’une rare intensité, entraînant leur destruction totale.
Enfin, à Petegoli, un quartier général terroriste a été surpris en pleine réunion. Les combattants du ciel ont saisi l’opportunité pour lancer une frappe décisive, éliminant les cadres présents et réduisant le site à néant.
Le 30 mai, des opérations de surveillance dans la zone des trois frontières ont permis de repérer un important regroupement de plusieurs centaines de terroristes dans une forêt située non loin de Déou. Les vecteurs aériens ont patiemment observé leur rassemblement avant de lancer une attaque ciblée. Un premier missile de grande puissance s’est abattu sur le cœur de la formation ennemie, semant la panique.
Pris de panique, les survivants ont tenté de se disperser et de se dissimuler sous d’autres arbres, mais leurs mouvements ont été suivis en temps réel. Ils ont rapidement été pris pour cibles et neutralisés par une série de frappes supplémentaires, menées avec une efficacité redoutable.
Le 16 mai, des groupes armés ont lancé une attaque contre les positions des forces burkinabè à Lekoro, dans la zone de Solenzo. En pleine retraite, les assaillants ont été pris en chasse par les vecteurs aériens qui ont suivi chacun de leurs mouvements.
Pensant échapper à la surveillance, les fuyards ont tenté de se camoufler sous le couvert arboré. En vain : ils ont été aussitôt ciblés et neutralisés par des frappes précises.
La panique s’est alors emparée des survivants qui ont repris leur fuite vers leur base de repli, croyant y trouver refuge. Mais dès leur arrivée, une nouvelle salve les a frappés de plein fouet.
L’observation aérienne ayant révélé d’autres mouvements suspects, un vecteur plus puissant a été déployé pour détruire complètement cette position ennemie stratégique.
Le 31 mai, un convoi de ravitaillement entre Matiacoali et Kantchari a échappé à un guet-apens grâce à l’intervention aérienne qui a neutralisé les poseurs d’explosifs improvisés (IED).
Le 1er juin, les vecteurs aériens ont appuyé les forces au sol confrontées à un assaut massif. Les frappes anéantissent les ennemis.
À Waribéré (vallée du Sourou), le 9 juin, les hommes du BIR 10 croisaient le fer avec des terroristes. Repoussés, les criminels en fuite ont été suivis puis frappés jusque dans leur base par des vecteurs aériens.
Pama, Soudougui et Sebba, l’enfer pour les terroristes
C’est dans les régions de Pama, Soudougui et Sebba que les opérations les plus spectaculaires des dernières semaines ont été menées. L’une des plus grandes opérations militaires de ces dernières semaines s’est déroulée dans la région de Pama, où plusieurs centaines de terroristes préparaient une attaque d’envergure contre la ville. Rassemblés dans une forêt à proximité, ces criminels déjà actifs dans les régions de l’Est et du Centre-Est ont été discrètement surveillés par les vecteurs aériens.
Au fur et à mesure, des dizaines de motos ont convergé vers la zone, formant un dispositif dense avec un noyau central et des éléments postés en périphérie pour monter la garde. Au moment jugé opportun, un premier missile d’une puissance redoutable a été lancé, frappant directement le cœur du regroupement. La panique s’est immédiatement emparée des guetteurs qui tentaient de fuir.
Un second missile a ciblé ceux qui, plus prudents, s’étaient aussitôt dissimulés à proximité. Les survivants qui ont tenté de secourir leurs camarades ou de récupérer du matériel ont, à leur tour, été pris pour cibles.
Pendant ce temps, dans une coordination parfaitement synchronisée, les éléments du 25e BIR ont progressé vers la zone. À leur arrivée, ils ont affronté les derniers résistants lors de combats sporadiques, avant d’achever le nettoyage complet de la position.
À l’issue de l’intervention, plus d’une centaine de corps de terroristes jonchaient le sol. De nombreuses armes et équipements roulants encore utilisables ont été récupérés par les forces burkinabè.
Le 17 juin, une surveillance active dans la zone de Soudougui a permis de détecter la progression de plusieurs centaines de terroristes en route vers des positions des forces armées, vraisemblablement pour lancer une attaque d’envergure. Pris en filature, ils ont été suivis jusqu’à leur installation à proximité des fortifications militaires, où ils attendaient le moment opportun pour frapper.
Les vecteurs aériens ont immédiatement été mobilisés et ont convergé vers la zone. À leur arrivée, les drones ont repéré les assaillants en pleine manœuvre, probablement en train de se repositionner pour passer la nuit.
Un premier missile a alors ciblé la tête de la colonne, stoppant net le mouvement. Les éléments restants, surpris, se sont immobilisés pour comprendre la situation, mais n’auront pas eu le temps de réagir : plusieurs frappes successives ont pulvérisé la quasi-totalité du dispositif.
Quelques rescapés ont tenté de fuir et de se replier vers une base secondaire, mais ils ont été suivis et violemment pris pour cible. La nuit s’est rapidement transformée en cauchemar pour eux, marquée par des frappes incessantes.
Le lendemain, 18 juin, des renforts terroristes venus pour tenter d’évacuer les blessés vers une école abandonnée ont également été repérés. Installés sous le couvert des arbres, ils ont été foudroyés par une nouvelle salve de missiles. D’autres éléments, pensant être mieux dissimulés ont eux aussi été localisés et neutralisés avec précision.
Le 20 juin, des renseignements fiables ont signalé l’arrivée de plus d’un millier de terroristes dans une forêt dense située au nord de Sebba, laissant présager une attaque imminente contre la localité. Les vecteurs aériens ont été immédiatement déployés pour confirmer et affiner les données.
Sur place, les forces aériennes ont effectivement constaté une forte concentration d’éléments ennemis dissimulés sous le couvert végétal. Une opération a alors été planifiée avec précision : un premier missile de forte puissance a été lancé, frappant en plein cœur le centre du regroupement.
La panique s’est aussitôt emparée des survivants, mais avant même qu’ils ne puissent réagir, un second missile s’est abattu, aggravant davantage les pertes.
Non loin de là, des combattants qui dormaient ont été réveillés brutalement par les explosions et ont tenté de se replier précipitamment. Ils n’en auront pas le temps : une nouvelle frappe les a foudroyés sur place.
Les rescapés ont essayé de fuir en abandonnant leur logistique, mais leurs efforts ont été vains. Ils ont été immédiatement pris pour cibles et neutralisés. Les zones refuge de ces fugitifs, où étaient stockés des équipements, ont également été visées. Ceux qui pensaient y être à l’abri ont vu leurs cachettes détruites par des frappes successives, réduisant leur base temporaire en cendre.
D’autres terroristes, embusqués dans des hameaux abandonnés des environs, ont assisté à distance à la destruction de leurs camarades. Craignant pour leur vie, ils ont attendu la nuit pour tenter de s’échapper discrètement. Ce qu’ils ignoraient, c’est que le ciel au-dessus d’eux restait constamment surveillé.
Alors qu’ils émergeaient prudemment des bâtiments en ruine, un missile s’est abattu sur eux, suivi d’une série de frappes qui ont décimé la colonne en fuite. Même ceux qui ont pris la fuite à pied n’ont pu échapper à la traque aérienne : ils ont été localisés et neutralisés avec une grande efficacité.
Tôt dans la matinée du 21 juin, les vecteurs aériens ont survolé la zone des frappes de la veille afin d’évaluer les effets de l’opération. Du ciel, les combattants ont pu constater l’ampleur des dégâts infligés : des dizaines de corps ennemis jonchaient le sol et la logistique ennemie était entièrement détruite ou incendiée.
Après cette vérification minutieuse, les opérations de ratissage au sol ont été confiées aux unités déployées dans la zone pour finaliser le nettoyage.
C’est ainsi que finiront tous ceux qui ont pris les armes pour attaquer le Burkina. Ils vivront l’enfer sur terre d’abord pour finir au festin des charognards.
Agence d’information du Burkina