Mécanisme mondial de financement: Des OSC du Burkina s’approprient du dossier d’investissement  

Le Groupe technique santé de la reproduction et le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT) ont organisé les 14 et 15 janvier 2020, un atelier d’appropriation du dossier d’investissement du Burkina Faso par les acteurs de la société civile.

Après son adhésion au Mécanisme mondial de financement (GFF) de la santé, courant septembre 2017, le Burkina Faso passe désormais à la seconde étape, celle de l’élaboration du dossier d’investissement relative à la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et de la nutrition (SRMNEA-N).

Afin de renforcer l’appropriation de ce dossier d’investissement, un atelier a été organisé par le Groupe technique santé de la reproduction et le  Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT) pour les acteurs de la société civile du Burkina Faso.

Pendant deux jours, les acteurs de la société civile ont échangé sur le processus d’élaboration du dossier d’investissement au Burkina Faso, sur les activités du dossier d’investissement sous l’angle de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ). Ils ont également discuté du  rôle de la société civile (OSC)  et les priorités pour le suivi de la mise en œuvre du dossier et présenter les engagements de l’Etat burkinabé dans le cadre du Mécanisme mondial de financement (GFF) et leurs état de mise en œuvre.

Pour  Directeur exécutif de SOS Jeunesse et Défis, Harouna Ouédraogo cette rencontre va permettre à l’ensemble des acteurs de la société civile de connaitre le dossier d’investissement élaboré dans le cadre du mécanisme mondial de financement.  Il a signifié que le dossier d’investissement est l’ensemble des priorités nationales qui ciblent essentiellement la santé de la mère, du nourrisson,  de l’enfant, de l’adolescent, de l’état-civil. « C’est un outil de plaidoyer qui résume toutes les priorités au niveau de la santé de la mère, du nourrisson, de l’enfant, de l’adolescent, la nutrition et de l’état-civil », a-t-il confié. Il a aussi souligné que pour adhérer au GFF, l’Etat burkinabé a pris deux engagements phares. Il s’agit de l’engagement à faire partie des groupes d’investisseurs du GFF et à mettre un million de dollars pour le compte du GFF.

Moukailou Ouédraogo, un participant à l’atelier a indiqué que ses attentes ont été comblées parce que la constitution de ce dossier d’investissement a été faite de façon consensuelle et la société civile a été concertée et le consultant qui a travaillé à harmoniser toutes les observations ont été faites par les OSC et le gouvernement. « Nous nous rendons compte qu’il y a un gap, c’est-à-dire un manque à gagner de 40 % pour financer ce processus du GFF pour nos interventions ciblées », a-t-il déclaré. Et ce fait, il a souligné que la société civile a un rôle capital à jouer dans ce cadre pour assurer la mobilisation des ressources au niveau endogène. Et d’ajouter que la mobilisation individuelle peut aussi aider à soutenir ce dossier d’investissement au Burkina Faso.

Wamini Micheline OUEDRAOGO

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