Le mouvement « Initiative citoyenne » a organisé, le samedi 19 février 2002 à Ouagadougou, un grand meeting de soutien et d’encouragement au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) en vue d’une sécurité recouvrée au Burkina Faso.
Comme bon nombre d’organisations de la société civile et d’associations, le mouve-ment « Initiative citoyenne » regroupant plusieurs associations a témoigné lors d’un meeting, le samedi 19 février 2022 à la place de la Nation, à Ouagadougou, son soutien aux nouvelles autorités du pays. Il a, dans un élan populaire, salué la bienvenue du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
En effet, pour les organisateurs de l’évène-ment, le meeting s’inscrit dans un seul et unique but, celui de lancer un appel à l’ensemble des Burkinabè à « parler le même langage », à ne pas perdre de vue l’intérêt supérieur de la Nation. Plusieurs militants ont répondu à l’appel du mouvement avec comme slogan principal : « Vive le MPSR pour que vive le Faso ».
Pour l’activiste Anaïs Drabo, c’est maintenant que la bataille commence et elle a exhorté le peuple burkinabè à accompagner le MPSR qui porte désormais l’espoir de tout le pays. « Il y a de nombreux défis à relever dans ce pays. Pour réussir le pari, nous devons être unis et pour avancer, nous devons parler Nation. L’avènement du MPSR, le 24 janvier, n’est pas un coup d’Etat, mais il s’agit d’une libération du peuple », a-t-elle déclaré. « Mais les nouvelles autorités se doivent d’avoir à l’esprit que le fauteuil présidentiel appartient au peuple.
Et ce peuple doit veiller à ce que la transition se passe bien et selon sa convenance », a clamé Anaïs Drabo, avant de plaider pour un traitement diligent du dossier des militaires et policiers radiés sous le régime Compaoré. Elle a également souhaité que la priorité du président Paul-Henri Sandaogo Damiba soit la récupération rapide des territoires burkinabè sous influence terroriste.
Comme elle, le porte-parole du mouvement « Sauvons le Burkina », Valentin Yamkoudougou, pense que l’intervention des militaires dans la gestion du pouvoir est une « libération », un « soulagement » du peuple vis-à-vis des maux qu’il subissait que sont « la mal gouvernance, le vol des deniers publics, la gabegie, la corruption, l’insécurité, etc. » Il a demandé au MPSR de créer au plus vite une commission nationale de réconciliation et de cohésion sociale afin d’organiser les populations autour d’un idéal commun. Un autre intervenant, Abdoul Karim Bagayan dit ‘’ Lota ‘’ ,a invité les jeunes, les femmes et les commerçants des marchés et yaars à accompagner le MPSR.
« Les sauveurs sont enfin là pour sortir le Burkina Faso des multiples problèmes. Nous voulons également dire à la communauté nationale et internationale que ce qui est arrivé au Burkina Faso a été voulu et souhaité par le peuple souverain », a-t-il dit. Et Adama Tiendrébéogo dit ‘’Colonel’’ d’exhorter l’ensemble des Burkinabè à être des acteurs de lutte et de défense de l’intégrité du territoire national. « Nous voulons aussi qu’il soit permis au Burkina Faso de diversifier ses accords de partenariat afin de mieux écrire son histoire et préparer son développement », a lancé ‘’ Colonel ‘’.
Wanlé Gérard COULIBALY