Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a tenu sa revue à mi-parcours 2025 du cadre sectoriel de dialogue « Transformations industrielles et artisanales », jeudi 7 août 2025 à Ouagadougou.
Dans le cadre de l’évaluation de la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD), le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a tenu sa revue à mi-parcours 2025 du cadre sectoriel de dialogue « Transformations industrielles et artisanales », jeudi 7 août 2025 pour l’examen et la validation du projet de rapport sectoriel de performance à mi-parcours de l’année ainsi que le projet de plan d’action pour la stabilisation et le développement 2025-2027 actualisé, à Ouagadougou. Pour le secrétaire général du ministère en charge du Commerce et de l’Artisanat, Alassane Ouédraogo, représentant le ministre, cette revue sectorielle a été voulue par le gouvernement en vue d’une meilleure coordination et d’un suivi d’évaluation adéquat de la politique nationale du développement. Ila indiqué que ce cadre représente la tribune de redevabilité au niveau sectoriel de la mise en œuvre du plan d’action pour la stabilisation et le développement, instrument d’opérationnalisation de la politique nationale du développement. Il a ensuite précisé que l’objectif de cette revue est d’examiner et de valider le projet de rapport sectoriel de performance à mi-parcours de l’année 2025 ainsi que le projet de plan d’action pour la stabilisation et le développement 2025-2027 actualisé. « L’exécution du plan d’action sectoriel 2025-2027 s’est déroulée dans un contexte relativement favorable tant sur le plan sécuritaire que sur le plan économique et social caractérisé par la conduite d’importantes réformes du développement et de souveraineté », a soutenu le secrétaire général du ministère de l’Industrie. Il a par ailleurs indiqué que ce cadre de concertation, de dialogue concerne cinq départements que sont le ministère en charge de l’industrie, le ministère en charge de l’énergie, le ministère en charge de la communication et de la culture, le ministère en charge de l’eau et le ministère en charge de l’agriculture.
Selon le représentant du ministre, le secteur de l’industrie qui regroupe une majeure partie des domaines clés de l’économie au Burkina a pu enregistrer des résultats majeurs suite à ces réformes engagées.
La poursuite des réformes

Il a cité, entre autres, la tenue des rencontres régionales, publiques, privées dans toutes les régions du pays, la création de 11 741 nouvelles entreprises, le financement de 100 Petites et moyennes entreprises (PME) pour un montant de plus d’un milliard 189 million de F CFA, le renforcement des capacités techniques et managériales de 420 artisans, l’achèvement des travaux de construction du Centre national de transformation artisanale du coton (CNATAC). Aussi, il a fait cas du déploiement de 2 306 lampadaires pour l’éclairage public et l’électrification de 16 nouvelles localités, de la saisie de 5 527 grammes d’or dans le cadre de la lutte contre la fraude, de la mise en fonction d’une unité de traitement des résidus miniers, de l’édition de 288 œuvres littéraires. « Ces résultats témoignent de votre engagement commun dans la conduite des missions qui nous ont été assignées », a-t-il dit. D’en rajouter que le plan d’action pour la stabilisation et le développement sectoriel a été réaménagé en tenant compte des objectifs initiaux de la Politique nationale du développement. Pour le reste de l’année, les actions du cadre sectoriel seront axées, entre autres, sur la poursuite des réformes pour la relance des entreprises industrielles telles que BRAFASO, la SN-SOSUCO, la MINOFA, l’accompagnement financier et non financier des petites et moyennes entreprises, la poursuite des réformes dans le domaine de la culture, les activités de promotion minière, l’inauguration et l’opérationnalisation du CNATAC.
Abdoulaye BALBONE
Jemima LANKOANDE
(Stagiaire)