Le Burkina Faso, félicité
C’est le directeur général de la défense des droits humains, Jean de Dieu Bambara et le directeur du suivi des accords internationaux, Dramane Sanou, qui ont présenté les résultats du troisième passage du Burkina Faso à l’examen périodique universel.
A l’ouverture de la rencontre, le directeur de cabinet du ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Issa Fayama, a souligné que
« les droits humains sont de nos jours au cœur de toutes les politiques économiques et sociales et constituent un des indicateurs important de la bonne gouvernance. Le respect des droits humains constitue un des socles de la coexistence pacifique entre les acteurs de la scène nationale et internationale et les individus de la cité et au sein de la famille ». C’est pour cela que le Burkina Faso, a-t-il dit, a consenti de nombreux efforts pour la promotion des droits de l’homme à travers la mise en place de structures de promotion et la coopération avec des mécanismes internationaux comme l’EPU. C’est dans cette optique de promotion des droits humains, a indiqué M Fayama, que le Burkina Faso s’est soumis à l’examen de l’instance. L’EPU, à en croire M. Fayama, a félicité le Burkina Faso après son passage et l’a exhorté à mettre en œuvre les recommandations formulées à son endroit. Le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique a initié la rencontre pour non seulement partager les recommandations avec l’ensemble de la population mais aussi pour prendre en compte leurs remarques pour le prochain passage du Burkina à Genève. L’Examen périodique universel (EPU) créé en 2006 a pour but d’examiner et de promouvoir le suivi des engagements de tous les Etats membres des Nations unies en matière de respect et de promotion effective des droits humains.
Adaman DRABO