Pollution de l’eau et de l’environnement : la nécessité d’abandonner les produits chimiques toxiques

Le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement (REPHA-BF) a organisé, le lundi 25 mai 2020, à Loumbila, dans la région du Plateau central, un atelier d’information sur la pollution de l’eau et l’environnement par les pesticides et autres produits chimiques toxiques.

Des experts en eau potable, hygiène et assainissement ainsi que d’autres acteurs (maires, parlementaires et orpailleurs) se sont rencontrés, le lundi 25 mai 2020, à Loumbila, dans la région du Plateau central. Ils ont échangé, à travers un atelier d’information, sur la pollution de l’eau et l’environnement par les pesticides et autres produits chimiques toxiques (cyanure, mercure). A cette rencontre organisée par le Réseau des parlementaires burkinabè pour l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement (REPHA-BF), les experts sont venus des ministères des Mines et des Carrières ; de celui de l’Eau et de l’Assainissement ; de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique. En une journée, ils ont passé en revue, les risques et conséquences néfastes de la pollution de l’eau et de l’environnement par les pesticides et le cyanure dans un contexte où une règlementation existe en la matière. Pour le coordonnateur du REPHA-BF, le député Halidou Sanfo, la pollution environnementale, en général, est un danger pour les consommateurs et les usagers des ressources de l’eau et l’environnement.

« Cet atelier nous permettra sans doute, de se doter d’éléments d’informations solides sur la pollution des eaux et de notre environnement par les pesticides et autres produits chimiques, de relever les limites de la règlementation sur leur importation et utilisation et de rechercher des solutions pour une meilleure protection des ressources en eau et de l’environnement», a-t-il indiqué. En sus, au regard de la nécessité de trouver des palliatifs à la situation, Halidou Sanfo a invité les participants à suivre avec intérêt les différentes communications faites par les techniciens des ministères impliqués. Il a, également, loué les efforts déjà consentis par le REPHA et l’ensemble des députés pour la mise en place de la loi en matière de Contribution financière d’eau (CFE) et à déployer pour le cas des pesticides et autres substances chimiques toxiques. « Nous avons estimé que c’est de notre devoir de commencer la réflexion avec l’ensemble des députés pour que tout le monde soit au même niveau d’information et ensuite engagé le combat à l’Assemblée nationale pour le respect des textes qui encadrent l’utilisation de ces produits toxiques », a assuré M. Sanfo.

Il a, par ailleurs, été reconnaissant au parlement et aux partenaires du réseau pour leur appui. Quant au secrétaire général du syndicat national des orpailleurs, Mahamadou Koama, il a laissé entendre que l’atelier va permettre à l’ensemble de ses camarades de connaître davantage les textes sur l’utilisation des pesticides et du cyanure. Il a dit attendre de la rencontre, que les experts des départements concernés puissent fournir les « vraies » informations sur les conséquences de l’usage de ces substances chimiques nocives. Aussi, M. Koama a proposé que leurs partenaires les aident avec des moyens techniques pour l’abandon de ces produits chimiques dangereux.

Boukary BONKOUNGOU

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