Le Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), en collaboration avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a lancé la deuxième édition du « Projet de renforcement des capacités des jeunes au Burkina Faso », mercredi 1er octobre 2025, à Ouagadougou.
Le Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) dans la dynamique de contribuer à l’épanouissement des jeunes, a officiellement lancé la IIe édition du « Projet de renforcement des capacités des jeunes au Burkina Faso ». Le lancement s’est effectué, mercredi 1er octobre 2025, à Ouagadougou. Selon le
directeur général du GIP-PNVB, Djourmité Nestor Noufé, cette initiative s’inscrit dans la dynamique nationale de promotion de l’employabilité des jeunes et dans la réponse aux défis humanitaires et sociaux auxquels le pays est confronté.
« Elle répond également aux Objectifs de développement durable (ODD), notamment ceux relatifs à l’éducation, au travail décent, à la réduction des inégalités et à la paix », a-t-il ajouté. M. Noufé a rappelé que le projet dans sa phase d’octobre 2024 à janvier 2025, a permis de mobiliser 53 jeunes volontaires nationaux dans les domaines du préscolaire, de l’agriculture hors sol, du sport et de la cohésion sociale, ainsi que dans l’entretien des routes en terre. A l’entendre, la phase 2025 dudit projet ambitionne consolider les résultats déjà engrangés et d’élargir son impact.
Il s’agit notamment, de mobiliser et former plus de 100 jeunes volontaires nationaux ; accroître les capacités techniques et professionnelles des bénéficiaires directs et indirects ; de promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des communautés vulnérables.
Toutefois, il a réaffirmé la disponibilité et la détermination du GIP-PNVB à jouer pleinement son rôle de coordination, de suivi et d’accompagnement pour garantir le succès du projet. La représentante du représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Mayumi Ueda a remercié l’ensemble des acteurs engagés dans la formation des jeunes au Burkina Faso. Pour elle, le volontariat contribue à renforcer les capacités locales et à créer des liens de solidarité entre les résidents.
«Le projet contribue à améliorer les conditions de vie des personnes déplacées internes et à faciliter l’employabilité des jeunes dans les sept communes de la région du Centre», a-t-elle appuyé. A l’entendre, 103 volontaires nationaux seront déployés afin de servir dans les domaines tels que la réparation des routes, l’encadrement préscolaire, l’animation sportive et l’appui à l’agriculture hors sol. « Je suis convaincue que grâce à votre énergie et votre engagement, les objectifs du projet seront atteints », leur a-t-elle signifié.
Le volontaire, Yassia Mandé a expliqué que le volontariat est un canal par lequel il met ses compétences au service de la nation. « C’est un devoir pour moi de participer au développement du Burkina Faso et le volontariat nous permet de montrer ce que nous pouvons faire », a-t-il soutenu. Pour lui, être volontaire est une mission qu’on doit accomplir avec fierté et dévouement.
Kadi RABO
Soukriya NACRO
(Stagiaire)